Est du pays : Des journalistes dénoncent l’état de siège qui enfreint la liberté de presse

Dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, les journalistes sont les plus exposés dans l’exercice de leur métier. Et ce, suite à la guerre imposée par les rebellions étrangères, les M23 soutenus par le Rwanda dans les Masisi et Rutsuru encerclant ainsi la ville de Goma, les ADF à Beni et Irumu sans oublier les groupes armés qui pullulent dans la province du Nord-Kivu et celle de l’Ituri.

Les mesures du pouvoir visant à stopper la menace, enfreignent la liberté de la presse, regrette Wema Kennedy, journaliste depuis plus de 20 ans dans l’Est de la RDC. Alors que traditionnellement les nouvelles tombent les soirs et les matins, les autorités sécuritaires organisent des patrouilles Fardc et Police. Par crainte de tomber dans le filet des patrouilleurs, les journalistes abandonnent certains programmes, indique le journaliste Wema Kennedy.

Le reporter sans frontière a exprimé son regret face à la montée en flèche de la menace contre la liberté de presse dans le monde. L’organisation pointe les autorités politiques d’en être auteur alors qu’elles sont censées garantir cette liberté.