Exclusivité jeuneafrique : « Chérubin Okende serait mort par étouffement entre les mains des éléments de la DEMIAP » (Note ANR)
Alors que les résultats de l’autopsie sur le corps de Chérubin Okende se font toujours attendre et que l’enquête tarde à aboutir, l’Agence nationale de renseignements a déjà détaillés les circonstances de la mort de cet ancien ministre des transports depuis le 14 juillet.
Selon une note interne de l’ANR exploité par Jeuneafrique, Chérubin Okende est mort par « étouffé » entre les mains de renseignements militaires ex-Demiap.
” Selon les enquêteurs de l’ANR, Chérubin Okende se trouvait bien le 12 juillet, aux alentours de 16 heures, sur le parking de la Cour constitutionnelle à Kinshasa… un véhicule de couleur blanche du type Land Cruiser non immatriculé transportant six éléments, en tenues militaires communément portées par le corps de sécurité de l’unité Demiap, ont débarqué sur le lieu et ont commencé à menacer l’honorable Okende, resté seul dans sa jeep, et deux éléments sont rentrés dans la jeep et l’ont forcé à démarrer.”
Et d’ajouter :
” Des informations reçues par la suite, affirment les enquêteurs de l’ANR, il revient que l’honorable Okende fut l’objet des menaces et intimidations, attitudes non acceptées par celui-ci qui a réagi par des injures proférées à l’égard de ses bourreaux. En réaction à son comportement, les éléments qui [le] menaçaient ont fini par cagouler sa tête par un sachet et, ainsi, il a trouvé la mort à la suite de l’étouffement. ”
Selon JeuneAfrique, le rapport de l’ANR ne le dit pas, mais cite un agent de la Demiap et “diverses sources » selon lesquels Chérubin Okende devait être entendu « sur la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury acheté par l’honorable Okende [et qu’un] responsable du cabinet du président de la République convoitait et désirait acquérir “.