Face à l’agression rwandaise : Le gouvernement se dit inquiet de la violation du cessez-le-feu par le Rwanda
Les délégués des enseignants des écoles conventionnées catholiques, réunis en assemblée générale dans la salle Mgr Guido en commune d’Ibanda à Bukavu, ont pris la décision de reprendre les cours à partir du lundi 04 novembre 2024.
Cette décision fait suite à une longue période de grève des enseignants, qui réclament de meilleures conditions de travail et une réforme du système éducatif dans la province du Sud-Kivu.
Exigences des enseignants
Pour reprendre les cours, les enseignants du Synecath ont posé quelques exigences au gouvernement provincial. Ils demandent tout d’abord le vote et la promulgation de l’édit portant mécanisme de financement innovant de l’éducation dans la province du Sud-Kivu.
Cette mesure vise à garantir un financement stable et suffisant pour le secteur de l’éducation, permettant ainsi d’améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’enseignement.
Les enseignants demandent également la libération par le gouvernement provincial de l’enveloppe promise pour la paie de Nouvelles Unités et de Non-payés. Cette mesure vise à régulariser la situation des enseignants non-payés et à assurer une rémunération adéquate pour l’ensemble des personnels enseignants.
Menace de reprise de la grève
Malgré la décision de reprendre les cours, les enseignants du Synecath se réservent le droit de reprendre la grève si leurs exigences ne sont pas satisfaites dans un délai d’un mois. Cette mesure vise à maintenir la pression sur les autorités et à garantir que les engagements pris envers les enseignants seront effectivement respectés.
En attendant, les enseignants catholiques se préparent activement pour la rentrée scolaire du lundi 04 novembre 2024. Ils espèrent que le gouvernement provincial répondra favorablement à leurs demandes et qu’une solution durable sera trouvée pour assurer un enseignement de qualité dans la province du Sud-Kivu.
La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront prendre des mesures concrètes pour améliorer la situation des enseignants et garantir un avenir meilleur pour l’éducation en République Démocratique du Congo.
Eugide Abalawi