Face aux accusations mensongères de Joseph Kindundu : Voici la mise au point du MINAFET en 7 points
Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo a suivi avec regret et stupéfaction, les déclarations de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO à travers les réseaux sociaux. Quoique détenteur du passeport diplomatique n°DP0006276, l’intéressé n’est pas un agent de carrière du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie. Relativement à ses affirmations où il se présente comme Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie, prétendant qu’un traitement inapproprié serait réservé à son dossier administratif, au point où il serait privé des soins de santé et exposé au mépris, accusations mensongères et graves, le Ministère apporte les précisions suivantes :
- Affecté à la demande de l’ancien Ambassadeur qui l’a engagé comme son assistant, suivant l’ordre de mutation N°130/131.1.2/0084/2018 du 14 août 2018, pour y exercer les fonctions d’attaché d’ambassade. Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a été autorisé à se faire accompagner des membres de sa famille, à savoir, Madame DARIA EROFEEVSKAIA, son épouse ainsi que les enfants Dimitri KINDUNDU MUKOMBO et Joseph KINDUNDU.
- Il n’a été nulle part fait état, dans un quelconque document officiel, des fonctions qu’il prétend exercer, de Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie:
- L’ancien ambassadeur, qui l’avait recruté comme assistant à titre personnel, ayant été remplacé et le mandat de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO étant lié à celui de ce dernier d’une part, et pour avoir accompli plus de quatre (4) ans de service d’autre part, l’intéressé a été rappelé définitivement à Kinshasa suivant le message N°130/131/131.1.2/0105/1556/014/2022 du 21 septembre 2022, de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie ; message qui concernait également un autre attaché d’ambassade répondant au nom de MUYAMBA NSHIMBA;
- Le 17 février 2023, Monsieur Dimitri KINDUNDU MUKOMBO, son fils ainé, a perçu contre décharge à Kinshasa la somme de 10.200 $ (dix mille deux cents dollars américains) de Monsieur Ivan VANGU NGIMBI, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en Russie, correspondant aux arriérés de loyers de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO payés par le Gouvernement de la République
- Malgré la mise à sa disposition d’un titre de voyage, conformément au message susmentionné astreignant notre ambassadeur à Moscou, de urger la Centrale, des affaires étrangères, la composition familiale de l’intéressé ainsi que les factures pro-forma pour les titres de rayage et l’expédition de ses effets personnels par container afin de permettre aux autorités compétentes de mettre à leur disposition les moyens nécessaires au rapatriement, Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a refusé de regagner Kinshasa;
- S’agissant de son passeport diplomatique, délivré à Kinshasa le 20 août 2018, celui-ci a expiré depuis le 19 août 2023. Étant donné que su qualité de diplomate a échu avec le mandat de l’ancien ambassadeur qui, pour rappel, l’avait engagé à titre personnel, son passeport ne pouvait plus être renouvelé. Il devra, comme tous les autres congolais, chercher à obtenir un passeport ordinaire;
- Le 15 septembre 2023, son rappel définitif a été confirmé à notre ambassadeur en Russie par le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères, dans son message N°131/131.1.2/3324/5408/070/2023, qui indiquait également que Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO percevra son salaire du deuxième trimestre dès son arrivée à Kinshasa.
On ne voit donc pas en quoi ce dossier administratif, qui a été traité conformément aux prescrits de la loi et à la circulaire réglementant la carrière de diplomate en République Démocratique du Congo, peut constituer l’objet des reproches adressés à la plus Haute hiérarchie de la République, qui aurait abandonné un de ses fils à l’extérieur du pays. Il est conseillé à Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO, à qui tous les moyens pour son rapatriement ont été proposés, d’accepter de revenir au pays pour éventuellement solliciter son intégration dans le corps o des diplomates de la République.
L’Avenir