Faillite de la SNCC et de la Gécamines : L’ingénieur Calixte Mukasa remet les pendules à l’heure 

«Mensonge!!! J’ai fait 35 ans de carrière à la Gécamines comme Ingénieur civil jusqu’à être nommé ADGA. J’ai géré les programmes de production et de transport des minerais et métaux de la Gécamines. J’ai commencé ma carrière d’ingénieur à la SNCZ », dit-il.

A l’en croire, la Gécamines a commencé à exporter ses métaux par route avec le déficit de la voie nationale (Sncz Ilebo Kinshasa-Matadi avec l’Onatra). La décision du transport à l’exportation par route a été prise sous le Maréchal Mobutu et cette activité avait été confiée à la société Merzario qui était en relation d’affaires avec la famille Litho (son fils Bundu).

« Arrêtez donc, cher collègue, d’annoncer à longueur de journées car l’histoire est têtue. Vous ne maitrisez pas ce dossier. Veuillez consulter les archives de la Gécamines et celles de la Sncc. Merzario puis Afritalia sont des compagnies privées qui dealent avec la Gécamines depuis les années 80 à l’époque du Maréchal Mobutu », martèle l’Ingénieur Calixte Mukasa.

Et de poursuivre, Hakuna Matata est une jeune compagnie qui a commencé à dealer avec la Gécamines dans les années 2005. Les graves difficultés de la Sncc dans les années fin 1998 sont dues notamment à un déficit du matériel de traction et de wagonnage, à la détérioration de la voie (manque ballast, …) causant des nombreux déraillements d’où réduction de la vitesse de traction et augmentation préjudiciable pour la Gécamines de la durée de transport allant jusqu’à 120 jours sur la voie nationale contre moins de 21 jours sur City Deep, port Elisabeth et East London.

En 1986, Gécamines a fait son record de production avec 476.000 tonnes de cuivre, 12.000 tonnes de cobalt et 72.000 tonnes de zinc. Les stocks des métaux sur les carreaux de la Gécamines ont commencé à s’accumuler préjudiciant ainsi et gravement la trésorerie de la Gécamines. C’est ainsi que les dirigeants de la Gécamines de l’époque avaient pris la décision d’utiliser la route pour exporter en partie leur production.

Katumbi, peut-être dans vos cauchemars, n’a jamais été agent Gécamines, ni nommé dans aucun conseil d’administration de la Gecamines. N’étalez pas, cher collègue, votre ignorance et abordez les sujets que vous maitrisez.

Quant à l’uranium, poursuit-il, l’Union minière a cessé de le produire à la fin des années 1940 (bombes sur Hiroshima et Nagasaki). La Gécamines a, dès lors, fermé son site de production de Shikonlobwe. L’uranium est un métal radioactif et ne se manipule pas comme des cailloux que vous ramassez dans votre parcelle.

« Certes certains minerais (concentré) que je traitais à la lixiviation lorsque j’étais Ingénieur chef de service de lixiviation aux usines de Luilu contenaient de l’urane et perturbaient la décantation mais c’était de l’ordre de ppm », précise-t-il.

S’il vous plait, supplie-t-il, collègue, laissez ce sujet à ceux qui connaissent et maîtrisent le sujet. À trop vouloir monter haut à l’arbre, le singe expose davantage son postérieur …