Fatshi demande à Sama Lukonde et à Malangu Kabedi d’accentuer les efforts de stabilisation des paramètres macroéconomiques

Dans son discours à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, le président de la République explique qu’au défi permanent de la préservation de la liberté chèrement acquise, nous devons inlassablement associer celui de la poursuite de la noble et grandiose œuvre qu’est la bataille pour le développement économique et social de notre pays, de manière à mériter ainsi le rêve et les sacrifices consentis par nos Pères de l’indépendance. C’est seulement à cette condition que les générations futures pourront à leur tour être fières de l’héritage que nous leur aurons légué.

« Cependant, laissez-moi vous dire que j’ai pleinement conscience de votre perplexité au regard de la baisse du pouvoir d’achat, surtout celui des plus démunis, dont les conséquences bien que prévisibles sur le panier de la ménagère, se veulent pour certains difficilement surmontables », indique-t-il.

Félix Tshisekedi est d’avis que les performances enregistrées au niveau des recettes intérieures grâce à une évolution favorable des prix de produits de base et à la numérisation du processus de recouvrement n’ont pas été suffisamment ressenties à cause du contexte économique mondial et de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays.

En effet, l’enlisement de la guerre en Ukraine, d’une part, a occasionné la hausse des prix mondiaux des commodités, des matières premières, de l’énergie et des produits de première nécessité ; entraînant ainsi des pressions inflationnistes dans le pays et même au sein des économies les plus robustes du monde.

Et d’autre part, la guerre à l’Est du pays a provoqué une augmentation significative du volume des dépenses exceptionnelles dans le domaine de la sécurité en vue de garantir notre intégrité territoriale.

Cependant les perspectives à court et moyen terme demeurent favorables et stables. En effet, les prévisions du Fond Monétaire International pour 2023 sont de l’ordre de 8%, de 7,2% pour 2024 et de 7,5% pour 2025.

C’est ainsi, dit-il, que je voudrais vous rassurer que l’amélioration des conditions de vie de mes concitoyens demeure au cœur de mes priorités quotidiennes. « J’ai assigné au Gouvernement de la République, sous l’autorité du Premier Ministre et à la Banque Centrale du Congo (BCC), la tâche particulière d’accentuer les efforts de stabilisation des paramètres macroéconomiques, en vue de limiter au maximum les effets néfastes sur le panier de la ménagère, d’améliorer la gouvernance publique dans ces secteurs et de répondre autant que possible, aux aspirations légitimes du plus grand nombre d’entre nous.