Félix Tshisekedi ordonne la réforme de l’Académie diplomatique congolaise
Au regard du rôle stratégique que notre pays doit jouer en Afrique et dans le monde et considérant le besoin de renforcer notre machine diplomatique et au-delà des recommandations formulées au cours de la conférence diplomatique, le Président de la République a encouragé la réforme de l’académie diplomatique.
S’appuyant sur le modèle poursuivi par l’École Nationale d’Administration qui concourt, chaque année, à la formation des cadres et agents appelés par la suite à intégrer la Fonction Publique ; il conviendrait que l’Académie diplomatique congolaise intègre une section spéciale dite « d’élite », accessible uniquement sur concours et avec étude préalable du dossier des candidats, qui s’attèlerait à former les diplomates congolais du futur.
Composée de jeunes diplômés ou professionnels n’excédant pas l’âge de 32 ans, et détenteurs d’un diplôme universitaire du deuxième cycle, cette section aura pour but de fournir aux Institutions et autres Administrations du domaine des Relations extérieures des agents de haut niveau attestant d’une spécialisation autant sur des branches spécifiques des Relations internationales et de la diplomatie, que sur des zones géographiques et questions politiques précises.
Une telle réforme allant plus loin que le simple renforcement des capacités s’avère cruciale. Admis pour une durée de deux années, chacune d’elles sanctionnées par des stages pratiques effectués pour une durée de quatre mois auprès de nos représentations diplomatiques, ces stagiaires auront le privilège de conclure leur cursus par une affectation dans les postes diplomatiques se rapportant à la spécialisation de chacun et conformément à un tableau organique et technique d’affectation et de rotation.
Par ailleurs, ces aspirants diplomates se formeront au contact d’Ambassadeurs en poste, de Chefs de corps, Diplomates et Fonctionnaires à la retraite ayant évolué dans les domaines de souveraineté, ceci avec l’appui de consultants nationaux et internationaux notamment en matière de communication, afin de les préparer au mieux à la défense des intérêts de notre patrie partout où ils seront discutés.
À cet égard, il est attendu du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie et du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service Public, du Ministre d’État, Ministre du Budget, sous la supervision du Premier Ministre et avec l’appui du Cabinet du Président de la République, de préparer cette réforme.