Fin de la 18ème édition du conclave de la confédération de l’industrie indienne : Vital Kamerhe rentre à Kinshasa avec une promesse d’une dizaine d’entreprises indiennes d’investir en Rdc

La 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne [CII], inaugurée le mercredi 14 juin à New-Delhi, s’est clôturée le vendredi 16 juin avec grande satisfaction des pays africains, premiers bénéficiaires de la coopération économique que le gouvernement indien tient à renforcer avec l’Afrique.

Cette édition s’est concentrée sur les investissements, l’échange des connaissances et d’expertise, ainsi que le commerce.

Invité d’honneur de ce conclave, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe n’a pas su contenir le nombre élevé des grandes multinationales qui ont sollicité, à travers lui, d’explorer les opportunités d’investissement qu’offre la République Démocratique du Congo.

Dans son discours de clôture prononcé du haut de la tribune dressée pour la circonstance, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale Vital Kamerhe a succinctement donné le rapport du résultat de la participation de la RDC à ce conclave, une prouesse qu’aucun autre pays africain n’a réussi.

« Effectivement, cette réunion a permis à mon pays, la République Démocratique du Congo, d’échanger sur les perspectives d’investissement avec les différents partenaires. Maintenant que nous sommes arrivés au terme de nos travaux, j’ai le plaisir de vous annoncer que pendant ces trois jours, j’ai échangé avec d’importants investisseurs indiens, tous disposés à venir investir ou renforcer leurs investissements en RDC. Je peux vous rassurer que le Gouvernement de la RDC entreprend des réformes importantes, notamment dans le secteur de la fiscalité, pour créer un climat des affaires attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers. »

Il faut souligner qu’en marge de ce conclave, sur la vingtaine des grandes firmes qui se sont bousculées devant la porte du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale congolais pour discuter de l’opportunité d’affaires qu’offre la République Démocratique du Congo, une bonne dizaine a été séduite, non seulement par la rhétorique et la maîtrise des matières du patron de l’Economie Nationale lors de la présentation des potentialités de son pays, mais surtout par la confiance dégagée de sa conviction du changement et de l’amélioration du climat des affaires qui s’opère dans son pays.

Parmi les entreprises retenues, il y a notamment : GREENCRES, spécialisée dans la transformation des bananiers en tissus textiles, en engrais et en fertilisant liquide pour l’agriculture ; MKU, spécialisée dans la fabrication des équipements de protection des forces de sécurité et des plateformes ; BHARTI ENTERPRISES déjà présente en RDC dans le domaine de la Télécommunication, à travers Airtel Congo. Ce groupe souhaite diversifier ses activités, notamment dans le domaine de l’agriculture ; L’Entreprise TATA, déjà présente en RDC par sa filiale automobile, désire à présent fournir des engins agricoles ; SHAKTI GROUP, souhaite se lancer dans la production du sucre, du riz, du bétail et dans la création des écoles techniques pour la formation de la jeunesse dans le domaine de l’agriculture ; EXIM-BANK tient à poursuivre la facilitation des investissements privés en RDC; MAHINDRA souscrit à l’idée de monter des unités d’assemblage des véhicules en RDC. Elle propose en outre la mécanisation des cultures telle que le riz et aussi renforcer la capacité de la jeunesse dans la maintenance des équipements agricoles ; VENDETA GROUP veut investir dans les mines, le textile, les produits chimiques et dans la cimenterie ; MUNDRA COOPER souhaite installer une usine de transformation des minerais ; CONTINENTAL CONSTRUCTION, spécialisée dans la construction des routes, immeubles, barrages, mais aussi dans l’agriculture, se prépare à venir investir dans le domaine agricole; ASHOK LEYLAND, exprimé son souhait d’installer une usine d’assemblage des véhicules.

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie a tenu à préciser que la volonté politique affichée par le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à promouvoir un environnement sécurisé des affaires, a permis de dissiper tous les malentendus sur les risques pays qui jadis décourageaient les investissements.

Les partenaires indiens ont ainsi souscrit à l’idée de participer à la renaissance d’un nouveau Congo, ce pays d’espoir et catalyseur du développement de l’Afrique que nous voulons.