Football : Le modèle marocain de coopération Sud-Sud mis en avant par des décideurs et diplomates africains

A l’occasion d’une Conférence de haut niveau organisée jeudi à Rabat, des décideurs et des diplomates africains ont salué le modèle de coopération Sud-Sud prôné par le Maroc dans le domaine footballistique, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.

Initiée par l’Institut Amadeus sous le thème « Le Maroc au sein de son continent : un partenariat Sud-Sud, gagnant-gagnant, agissant et solidaire : Le Football facteur d’intégration et de visibilité Mondiale du Continent », cette rencontre a réuni une brochette de personnalités et d’anciennes gloires du ballon rond africain.

Animant un panel dans le cadre de cette manifestation, les intervenants ont salué le rôle joué par le Maroc, conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI, dans le cadre de la coopération Sud-Sud que le Royaume a placée au cœur de sa stratégie, consistant à multiplier et à diversifier ses actions et investissements gagnant-gagnant pour toucher plusieurs secteurs, dont celui du football et du sport en général, ce qui lui a valu la qualité de pionnier en la matière, a rapporté l’agence de presse MAP.

Dans ce sens, ils ont notamment cité l’exemple de la mise à disposition par le Maroc de ses infrastructures au profit des sélections nationales des pays ne disposant pas de stades homologués, pour pouvoir jouer leurs matches internationaux, en plus des actions du Royaume dans les domaines de la formation et du perfectionnement dans les différentes spécialités footballistiques.

Ce partage d’infrastructures et de savoir-faire par le Maroc a un impact important pour les jeunes de l’Afrique et démontre que le Royaume est très impliqué dans la coopération Sud-Sud, ont souligné les participants à ce panel composé de MM. Lamine Kaba Bajo, président de la Fédération gambienne de football et ancien ministre des Affaires étrangères et Raphael Tuju, ancien ministre des Affaires étrangères du Kenya.

Ont également participé à cet événement, Mamadi Touré, ancien ministre des Affaires étrangères de Guinée, Moubarack Lo, président de l’Institut Emergence (Sénégal), Anthony Baffoe, ancien secrétaire général adjoint de la CAF et ancien joueur international du Ghana, Thami Ghorfi, président de l’ESCA Ecole de Management et membre du Conseil économique, social et environnemental et Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus.

Tous ont salué la stratégie du Maroc dans le domaine footballistique, basée sur une vision, un plan et la mobilisation des ressources nécessaires pour la mettre en œuvre, mettant notamment en avant l’expérience du Royaume en matière d’infrastructures dédiées à la formation, a indiqué la MAP.

L’avis exprimé dans le cadre du panel a trouvé écho parmi l’assistance. Dans ce sens, parmi les témoignages forts ayant marqué cette conférence, celle de l’ancien international sénégalais El-Hadji Diouf, qui a salué la politique de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine sportif, ayant commencé à donner ses fruits, ainsi que le travail engagé la par la Fédération royale marocaine de football, a souligné la même source.

Le quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 avec le Sénégal a mis en exergue l’expérience marocaine dans le développement du football, notamment par la mise en contribution d’anciennes stars comme Walid Regragui, actuel sélectionneur de l’équipe du Maroc, appelant les anciennes gloires du football africain à rejoindre leur pays pour aider à y promouvoir le football et contribuer, ainsi, à l’essor du ballon rond africain.

Par ailleurs, les intervenants ont mis l’accent sur l’importance du football en tant que langage universel, qui constitue un instrument de socialisation et un vecteur d’intégration tirant sa puissance de sa large popularité dans le monde, regrettant le manque de plateformes en Afrique dédiées à l’optimisation du potentiel que renferme ce sport.