Formalisation du secteur informel RDC-Sénégal: Mukoko Samba initie un partage d’expériences à Dakar

A l’initiative de Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale congolaise, une délégation du ministère de l’Economie nationale de la République Démocratique du Congo se trouve à Dakar, au Sénégal, depuis le 15 septembre 2024, pour des échanges d’expériences dans le secteur de l’économie informelle.

Sous le leadership du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, cette délégation conduite par le Conseiller au Cabinet de l’Economie Nationale, chargé du secteur informel, Jocelyn Nappa, a pour mission de relever les points forts structurels que le Sénégal a mis sur pied avec sa longue expérience de plus de trente ans dans ce domaine.

Dès l’entame de son arrivée à Dakar, la capitale sénégalaise, la délégation congolaise a échangé avec le directeur général du ministère de l’Economie du Sénégal, le ministre sénégalais de la micro-finance, le directeur général de l’Artisanat et de la Transformation de l’Economie informelle ainsi qu’avec le directeur général adjoint de l’APIX, l’équivalent de l’ANAPI en RDC.

D’autres échanges se sont poursuivis avec le président de la Chambre des Métiers Artisanaux de Dakar et le président de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal, l’équivalent de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

 

Plan stratégique sur la formalisation

Toutes ces personnalités avec leurs équipes respectives ont travaillé d’arrache-pied pour mettre à profit leurs expériences vécues. Les échanges ont gravité autour du plan stratégique sur la formalisation de l’économie informelle du Sénégal.

Il est à noter que le Sénégal a créé un système interministériel pour la formalisation dont chaque acteur étatique, cité ci-haut, a une responsabilité dans la chaine de valeur de la formalisation qui est l’identification, selon les différents paliers du secteur informel, la digitalisation des données, l’accompagnement pour l’accessibilité aux fonds ainsi que la disponibilité du foncier.

La partie sénégalaise a reconnu que pour réussir dans ce domaine de formalisation, il faut une communication optimale tournée vers les bénéficiaires, des allègements fiscaux ainsi que des mesures incitatives pour attirer le plus grand nombre d’acteurs, dudit secteur, à se formaliser.

Pour la partie congolaise, elle s’est dite satisfaite et promet de capitaliser ces informations afin de les adapter au modèle de la République Démocratique du Congo pour parvenir à offrir plus d’emplois au peuple congolais, la création d’emplois étant l’un des six engagements du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et pour lequel le Gouvernement Suminwa travaille d’arrache-pied.

 

Willy Kilapi