Formation de la PMH en détachement à TFM sur les principes volontaires sur la sécurité et droits de l’homme dans les sites miniers

Fidèle à sa tradition, Tenke Fungurume Mining a accueilli dans ses installations, du 27 au 30 novembre, le séminaire de renforcement des capacités sur les Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’homme au profit des éléments de la Police des Mines et Hydrocarbures déployés dans sa concession minière.

Étaient présents à cet atelier aux côtés des éléments de la PMH, le Commissaire Divisionnaire Vital Awashango Umiya, en sa qualité de Directeur général des Écoles et Formation de la Police Nationale Congolaise, le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise de la province du Lualaba, représenté par le Chef de département des études et planification, le Commissaire supérieur Bosenga, le Commissaire supérieur Innocent Mbayo Wa Lenge, Chef de service provincial juridique et des contentieux de la PNC du Haut-Katanga et formateur principal, les instructeurs de l’ONG Justicia asbl Maître Timothé Mbuya et Maître Jonas Mulumba, et monsieur Papy Nyangwile du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH), ainsi qu’une forte délégation de TFM, sous la conduite du CPO, M. Wu Shenggen. De quoi traduire avec éloquence l’importance de ces assises.

En cette période où la RDC est devenue membre des Principes Volontaires au niveau international, TFM, entreprise pionnière des Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’Homme en RDC depuis 2010, se range derrière les autorités du pays afin de contribuer à l’amélioration des pratiques de l’exploitation minière qui doit se faire dans le respect des Droits de l’Homme et de la dignité humaine par les unités de police en détachement sur son site minier.

Tour à tour, les formateurs, dont les autorités policières, Justicia asbl, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme, ont dispensé trois modules très riches aux éléments de la PMH, au nombre de 200, répartis en groupes de cinquante policiers par jour, tous grades confondus, dont huit femmes policières. Les modules dispensés se complètent les uns les autres. Il s’agit des considérations d’ordre général sur la notion des droits de l’homme, les missions de la Police nationale congolaise et ses spécificités sur le rôle et responsabilités des acteurs de sécurité sur les sites miniers, et aussi les principes sur l’usage de la force par la Police. Ces modules ont été un rappel important pour ces agents de l’ordre qui font face à d’énormes défis dans l’exercice de leurs fonctions sur le site minier de TFM.

En effet, l’objectif principal de cette formation était de rappeler aux éléments de la PHM leur devoir, celui d’intervenir dans l’exercice de leurs missions sur le site minier de TFM, dans le strict respect des droits de l’homme, en particulier, et des lois congolaises, en général.

En dépit des spécificités relatives à la sécurisation de ses opérations et de son périmètre minier, TFM reste soucieux du respect des normes nationales et internationales en matière de droits de l’homme. L’entreprise met toujours à contribution les services spécialisés de la police congolaise, des ONG, le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et d’autres structures en vue de permettre à ce détachement de la PMH de toujours intervenir dans le strict respect des droits de l’homme et des prescrits de la loi organique régissant la Police nationale congolaise.

Dans son discours de clôture, tout en remerciant les formateurs et leurs structures d’attache, le CPO a exprimé le souhait de voir cette formation « renforcer la prise de conscience aux droits de l’homme des forces de l’ordre sur le site de TFM et aussi améliorer la capacité de TFM dans sa conformité aux standards et normes internationaux et les lois du pays ».

Des formations de ce genre sont également organisées à l’intention des employés de TFM et ceux des maisons privées chargées de la sécurisation et du gardiennage sur ce site minier.

Par Vasco Ilunga M.