Formation doctorale en Rdc : des solutions innovantes pour l’assurance qualité au dernier cycle universitaire (Michel Bisa)

La guerre au pays est multidimensionnelle, plurisectorielle, holistique et globale. Il faut y apporter aussi des solutions plurielles, intelligentes et appropriées.
Du 11 au 13 mars dernier, le Ministère de l’ESU a mobilisé les experts, enseignants-chercheurs et autres parties prenantes pour cogiter autour de la formation doctorale dans un monde complexe et face à nos réalités naturelles et culturelles.
Aujourd’hui plus que jamais, notre ESURS a besoin de solutions intelligentes, innovantes, tenant compte de nos réalités et tendant vers les hauteurs de l’assurance qualité internationale pour la solution à des problèmes complexes liés aux études doctorales.
En fait, c’étaient plus des échanges constructifs, des diagnostics sévères et des constructions des solutions. Vive la Science.
Les Professeurs Michel Bisa Kibul et Idelphonse Thsinyama- chercheurs et auteurs sur ces questions, ont commencé par présenter leurs expériences scientifique avec la forme, les structures et les fonctionnements réels des écoles doctorale tant au Pays qu’à l’étranger.
L’expérience de l’Université de Kinshasa en 2021, étudiée, publiée et qu’à présentée le Prof. Michel Bisa Kibul est à ce jour théorisée dans un Ouvrage (collectif, sous la co Direction avec le Prof. Antoine Tshimpi), intitulé :”États généraux de l’ESU-RDC. Rapport général et socio anthropologie des coulisses et résistances à la reforme”.
De son côté, le Prof. Tshinyama de l’UNILU a présenté au moins cinq différents modèles des ED. L’enjeu était de susciter les débats et d’éclairer l’Autorité de tutelle sur l’opportunité, les structures, l’Organisation, le fonctionnement ainsi que sur les principaux problèmes envisageables.
Un autre enjeu a un lien avec l’implémentation e la chaîne de valorisation des résultats des recherches en RDC. Quelles passerelles et comment les construire aussi bien entre les cycles, les systèmes, les filières)/domaines qu’entre l’ESU et le MRSIT qui portent actuellement le Fonds National de la Recherche Scientifique que l’Incubateur du Génie scientifique congolais.
La collaboration entre chercheurs, doctorants, décideurs politiques, partenaires éducatives qu’industriels et acteurs de la communauté, sont en première ligne face à ce défi et sont moteurs de progrès.
La question des Mentalités, des ressources financières (Budget), éthique de recherche, les référentiels d’évaluation de l’Assurance qualité, les mentions, critères d’admission,… Ont été jugées cruciales.
Bref, c’est l’impact réel de la recherche doctorale qui est au rendez-vous des exigences qualités.
Le tout doit montrer comment la recherche doctorale (et aitres) répond aux défis d’aujourd’hui et jette les bases d’un avenir meilleur pour tous – en tirant parti des NBICs (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Intelligence artificielle et sciences cognitives et de changement des Mentalités pour élargir l’accès à la qualité pour les doctorants d’aujourd’hui et de demain.
Une chose est claire : la recherche de qualité est un outil fondamental pour garantir la prospérité, la stabilité et l’innovation.