France – Afrique: Des révélations troublantes de Robert Bourgi, sur cette relation occulte entre la France et les présidents des pays africains.
Robert Bourgi, Français d’origine Libanaise, avocat et écrivain fut un acteur majeur dans les relations entre les présidents des pays africains et la @France. L’homme est sorti de son silence en dénonçant tous les méfaits causés par cette relation occulte de la France à travers son livre intitulé “Ils savent que je sais tout”, un livre de mémoire dont il se fait l’honneur de laver sa conscience. Robert Bourgi considéré comme un pilier de la françafrique a été au côté de plusieurs présidents du continent africain, notamment Mobutu, Bagbo, Bongo, Mugabe, Sassou et tant d’autres. Il jouait le rôle du Messager des presidents africains aux présidents français.
Dans ses sorties médiatiques notamment sur TV5 Monde et sur France 24, cet ancien acteur politique francais a fait des révélations graves sur cette relation qui a longtemps existé entre l’Afrique et la France.
L’auteur de ce livre a été plusieurs fois conseiller des ministres français, pour devenir ensuite un proche collaborateur du président Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il témoigne qu’il avait des audiences privées avec des chefs d’État. Il fut l’ombre et des palais présidentiels africains et de l’Elysée.
*La lutte de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire*
“J’étais l’acteur et le témoin de toutes les relations entre la France et la Côte d’Ivoire” a t-il avoué.
Cet acteur politique a dans son témoignage, dévoilé la main mise de la France, particulièrement du président Nicolas Sarkozy.
“La chute de Laurent Gbagbo je l’ai vécue avec Nicolas Sarkozy”, témoigne t-il.
Et d’ajouter : ” Quand Bagbo est tombé et qu’il a été conduit à la CPI, j’en ai beaucoup souffert personnellement et dans ma famille. J’en ai souffert terriblement. Je me sens complice d’une trahison” dévoile Robert Bourgi. Il a tout relaté dans son ouvrage “Ils savent que je sais tout”.
Pour lui, tout commence après la tenue des élections en Côte d’Ivoire. C’est là où a débuté le malheur de Lauren Bagbo.
“Les élections présidentielles sont là. Et c’est Laurent qui avait gagné. Nous savons qu’il les avait gagné. Comme Jean Mping les avait gagné en 2016 au Gabon. Ce n’est pas Watara qui avait gagné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. C’est Laurent Gbagbo. Le conseil constitutionnel a dit que c’était Bagbo le vainqueur”, révèle l’homme de confiance de Sarkozy, ancien président français, qui relate l’imposition de son ami pour voire Bagbo écarté du pouvoir.
“Sarkozy m’a fait venir à l’Elysée et m’a dit d’appeler Laurent Gbagbo et de lui dire d’accepter de partir. Il aura son statut d’ancien chef d’État, il aura 30 millions de francs CFA, il aura des voitures, d’escorte et bien d’autres avantages”.
Dans son mea culpa, l’homme explique que Laurent Gbagbo qui n’était pas preneur de cette initiative avait refusé.
“J’ai appelé Laurent. Je lui ai passé le message du président Sarkozy. Il me répond, dit à ton ami Sarkozy, que je serai son Mugabe. Puis il raccroche”, relate l’écrivain dans une émission sur France 24.
“J’ai fait le rapport au président Nicolas Sarkozy et il dit, je vais le vitrifier. J’ai dit, Nicolas s’il te plaît. Le conseil constitutionnel l’a déclaré élu. Et il a insisté, je vais le vitrifier. J’ai le mandat, je vais le faire “, rapporte cet historien, qui confirme que ce qui est arrivé à Laurent Gbagbo était commandité par le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, qui avait des financements occultes en Afrique.
Dans son témoignage, Robert Bourgi rapporte que la RDC, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée et beaucoup d’autres pays en Afrique, ont subi cette politique de la France.
Il avoue qu’Ali Bongo, le président Gabonais qui a succédé à Omar Bongo lui payait un million de dollars américains par année de 2009 à 2013, dans un pays où les routes, les hôpitaux et les écoles sont quasiment absents.
Né d’un père Libanais qui est arrivé à Dakar au début du 20 ème siècle. On signale que le père de Robert Bourgi a beaucoup financé la gauche française. Il a commencé à collaborer avec la France à partir du général De Gaulle.
Mboshi