FT: La diplomatie royale a créé un élan irréversible dans le dossier du Sahara

Le Maroc a définitivement pris une nouvelle direction dans sa politique étrangère depuis le discours du Roi Mohammed à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple en 2022. Dans ce discours, le Roi rappelle l’intangibilité de la marocanité du Sahara et lie les relations du Maroc avec ses partenaires à leur reconnaissance de ce principe, à leur soutien de l’intégrité territoriale du royaume.

Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit, avait souligné le Roi Mohammed VI, dans son discours à la nation le 20 août dernier.

« S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque », avait-il ajouté.

Un an après, le Maroc maintient le cap et applique scrupuleusement les orientations de la diplomatie royale concernant la question nationale première. Les résultats de cette direction ne se sont pas faits attendre et « tout au long de l’année 2023, les acquis obtenus par la diplomatie royale en faveur du dossier de l’intégrité territoriale ont reflété l’image méritée du Royaume du Maroc au sein de la communauté internationale qui a soutenu ses aspirations internationales et régionales » a indiqué à Hespress FR l’analyste politique Mohamed Bouden.

Le politologue a affirmé dans une déclaration à Hespress FR que ce discours « a créé un élan irréversible », soulignant que les déterminants de la position souveraine du Maroc, exprimés par le Roi Mohammed VI dans son discours « ont été décisifs et ont contribué à une évolution remarquable des positions de plusieurs partenaires traditionnels et nouveaux ».

Mohamed Bouden explique que la politique étrangère du Maroc et son traitement de la cause nationale du Sahara, a renforcé les acquis diplomatiques du Royaume et le développement du dossier du Sahara marocain, notant « d’importants changements dans les positions d’un certain nombre de puissances internationales et régionales au sein du Conseil de sécurité ».

Ces victoires diplomatiques sont le résultat de l’impact de la gouvernance sage et des directives éclairées du Roi Mohammed VI ainsi que le rayonnement international du Royaume du Maroc, affirme le politologue.

Il explique que les résultats des initiatives diplomatiques initiées par le Roi Mohammed VI se manifestent aujourd’hui par le soutien de plus de 90 pays dans le monde à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, la considérant comme la base la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus réaliste pour mettre un terme au dossier du Sahara.

La voie adoptée par le Maroc « représente une conviction internationale largement répandue », a indiqué Mohamed Bouden soulignant l’existence d’une tendance internationale qui lie le conflit régional sur le Sahara marocain avec la sécurité et la paix au Sahel et au Sahara.

En outre, « les réalités des liens avérés entre les prétentions séparatistes et des plans de terrorisme sont devenus observables et reconnus par la communauté internationale, ce qui oblige les opposants à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc à se soumettre à la volonté internationale et à s’ouvrir aux nouveaux facteurs stratégiques et et d’adapter leur logique sur la base de ces évolutions », fait observer notre interlocuteur.

Par ailleurs la non-reconnaissance d’environ 84% des pays du monde de l’entité séparatiste du polisario financée et alimentée par l’Algérie contre le Maroc, « représente à son tour une indication de l’étau qui s’est resserré autour du cou des miliciens et de ceux qui les accueillent », estime le président du Centre Atlas pour l’analyse des indicateurs politiques et institutionnels.

Et de noter l’ouverture de 28 consulats généraux dans le Sahara marocain, fait ressortir la tendance mondiale pour le soutien au Maroc et à son intégrité territoriale, et l’importance des relations avec le Royaume pour des grandes puissances.

« La reconnaissance des pays ayant un poids géopolitique et économique international de la taille des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Espagne, de la Suisse, des Pays-Bas, d’Israël, des pays africains et arabes, et de l’Amérique latine et des Caraïbes, et l’organisation de réunions et de commissions mixtes entre le Maroc et quatre pays africains dans la ville de Dakhla ont créé un élan sans précédent dans le dossier de la défense de l’intégrité territoriale du Maroc », a affirmé le politologue, notant que cela incitera d’autres pays à prendre des positions similaires et à rejoindre ce remarquable mouvement international.

En ce qui concerne les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le sujet, Mohamed Bouden a souligné l’importance de la résolution 2654 qui a été adoptée en octobre dernier, qui a apporté des développements et souligné des faits dans le prolongement des résolutions précédentes de l’ONU.

« La vision de la communauté internationale a été de consacrer la supériorité et la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie présentée en 2007. Cette initiative novatrice et constructive a bénéficié d’un large soutien pour la 15e année consécutive au Conseil de sécurité », a tenu à rappeler l’analyste politique.

Par ailleurs, l’affirmation du Conseil de sécurité dans sa deuxième recommandation que la solution doit être réaliste, pratique, durable et fondée sur le consensus, entérine l’initiative d’autonomie dont l’esprit et la logique sont pleinement conformes à ces normes internationales, ajoute Mohamed Bouden.

A contrario, il est à noter que la résolution 2654 de l’ONU a de nouveau éliminé la thèse de l’Algérie et du polisario pour la 21e année consécutive. « Les résolutions de l’ONU n’ont inclus aucune référence à l’autodétermination sur la base du référendum depuis 21 ans », explique le politologue.

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