Goma : le FONAREV assiste les déplacés en vivres et non-vivres

Le directeur général du Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la

Paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a donné dimanche 3 mars, le go des actions humanitaires concertées en faveur des déplacés de guerre, victimes de l’agression rwandaise, cantonnés dans plusieurs sites à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Lucien Lundula ne s’est pas rendu bredouille. Il a emmené avec lui, un grand nombre de bâches, des couvertures, des bidons ainsi des sacs de riz, semoules et tant d’autres vivres et non-vivres au bénéfice des déplacés. A cette occasion, le numéro un du FONAREV a indiqué que cette première étape d’une longue série, vise à atteindre un grand nombre des déplacés se trouvant sur l’ensemble du Nord-Kivu.

« Nous sommes venu ici dans le cadre de nos responsabilités. Comme vous le savez, le contexte est connu par tous. Une guerre nous est imposée par le Rwanda sous tutelle du M23 et ça crée un désastre humanitaire qu’il nous fallait entant que FONAREV, organe technique pour prendre en charge les victimes pour que nous venons ici rencontrer les autorités locales. Il y a un problème, c’est que nous sommes entrain de travailler de manière un peu disparate et cette fois-ci nous avions eu une concertation au niveau des Nations Unies avec le Fond Responsable au niveau des Populations mais également la fondation de la très distinguée première dame pour voir comment ensemble nous pouvons mener une action concertée, stratégique, pour pouvoir atteindre un grand nombre de personnes c’est comme ça que nous avions échangé avec le gouverneur pour voir comment apporter un soutien à ces nombreux déplacés qui se trouvent au tour de Goma », a fait savoir Lucien Lundula.

De quoi réjouir le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu qui a réceptionné à titre symbolique l’assistance humanitaire du FONAREV. Romy Ekuka Lipopo a, à cet effet, encouragé les autorités nationales à apporter un coup de pouce aux efforts menés par les autorités locales pour subvenir tant soit peu aux besoins des déplacés.

« Nous remercions davantage pour ce qui est donné et nous vous demandons encore davantage. Y a beaucoup de populations qui se déplacent et vous voyez la proximité de l’endroit où se trouve les déplacés ainsi que la ville de Goma. Donc tout ce qui nous arrive que ça soit du gouvernement, de l’international nous apprécions énormément », a-t-il avoué.

Il sied de noter que cette assistance humanitaire concertée, a connu le concours non seulement du Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la
Paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) mais aussi du Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (UNFPA) et de la Fondation Denise Nyakeru.

Osée kalombo