Grâce au Projet IHAP/Kinshasa de l’USAID: 40.000 personnes ont pu être placées sous traitement ARV

Sur les 780.000 clients proposés au dépistage, 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique et ont accédé au traitement antirétroviral grâce au  «  Projet IHAP/Kinshasa » de l’USAID. C’est ce qu’a révélé le Directeur-Pays de la Fondation Elizabeth Glaser pour la Lutte contre le SIDA Pédiatrique (EGPAF) en Rdc lors d’un entretien eu en marge de la clôture officielle dudit projet implémenté dans la ville province de Kinshasa.

Selon le Docteur Aimé Loando Mboyo, le projet IHAP/Kinshasa de l’USAID, a démarré au mois de mars 2017 avec le financement de l’USAID dans 5 zones de santé, à savoir Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi, dans le cadre de la lutte contre le VIH pédiatrique dans la ville de Kinshasa.

«  C’est un projet qui a été mis en place pour implémenter les activités de prévention, du soin et de traitement du VIH/SIDA afin de contribuer au contrôle de l’épidémie du VIH dans la ville de Kinshasa sur cinq sites (…). En termes des résultats principaux, ce projet a permis de proposer de dépister 780.000 clients au cours de 7 années de mise en œuvre, dont environs 40.000 positifs. Ces 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique grâce à ce projet. Des personnes qui auparavant ne connaissaient pas leur statut sérologique et qui ont pu accéder aux services offerts par ce projet. Elles connaissent leur statut et finalement ont été mises sous traitement », a indiqué le Directeur-Pays d’EGPAF en Rdc, et chef du Projet «  IHAP/Kinshasa de l’USAID, visiblement satisfait de ces riches résultats qui doivent être capitalisés. C’était avant d’ajouter ceci : « A la fin du mois de décembre 2023, la corde de ce projet était constitué de 32.000 personnes qui étaient sous traitement à la fin de cette période. C’est une contribution significative dans la lutte contre le VIH/SIDA au Congo en général et à Kinshasa en particulier. Ces 32.000 personnes qui sont sous traitement ont amélioré leur survie, ont amélioré leur état de santé grâce à ce projet. Et ça, je pense pour moi, c’est un grand motif de satisfaction, une contribution significative dans la lutte contre le VIH ici à Kinshasa et principalement dans le chemin que nous sommes en train de travailler ensemble vers le contrôle de l’épidémie en 2030 (…) ».

Outre le financement, le chef du Projet « IHAP/ Kinshasa » de l’USAID a loué l’accompagnement technique de l’Agence du gouvernement des Etats unis pour le développement dans la mise en œuvre de ce projet qui a pu redonner de l’espoir à plusieurs Congolais.

« (…) donc ça fera sept ans que nous avons implémenté ce projet avec l’accompagnement financier et technique de l’USAID. Je tiens à remercier sincèrement le gouvernement américain, qui nous a accompagnés en donnant des ressources à travers l’USAID pour la mise en œuvre de ce projet. Je tiens aussi à remercier le gouvernement de la République à travers les programmes spécialisés qui nous ont aussi accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet. Je pense entre autre au Programme national de lutte contre le SIDA, le Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, le Programme national de lutte contre la Tuberculose, le Programme de la Santé de la Reproduction, santé des Adolescents…. Bref, tous les programmes du ministère de la Santé qui nous ont accompagnés dans la mise en œuvre de ce projet. Je voudrais aussi remercier la société civile, spécialement le RNOAC et UCOP +, les organisations communautaires qui nous ont accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet sans oublier les prestataires des structures de santé qui ont implémenté ce projet », s’est réjoui le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui peut se frotter les mains après avoir conduit au bon port ce projet salvateur qui est arrivé à terme mais, qui va continuer sous un autre label : «  Espoir Kinshasa » toujours avec le financement de l’USAID. Ce nouveau projet sera mis en œuvre par l’Ong nationale «  Association pour le bien être familial » (ASF).

Prince Yassa