Grogne dans le service de la protection civile du Sud-Kivu
La tension est à son comble au sein du service de la protection civile du Sud-Kivu, où agents et cadres demandent le remplacement du coordonnateur Jean Marie Bwishi, accusé de mauvaise gestion et de pratiques abusives.
Une situation qui met en péril la mission essentielle de ce service, chargé de faire face aux catastrophes et aux urgences dans la province.
Ces agents de la protection civile du Sud-Kivu ont récemment adressé une lettre au gouverneur de province, dans laquelle ils expriment leur mécontentement et exigent le départ du coordonnateur Jean Marie Bwishi.
Selon eux, ce dernier serait responsable d’une gestion désastreuse, entraînant la mise à l’écart de plus de 100 agents compétents et le rançonnement des assujettis.
Confrontés à des conditions de travail dégradées et à un service en désordre, les signataires estiment que la situation actuelle compromet la capacité du service à remplir sa mission de protection des populations face aux risques naturels et aux crises.
La province du Sud-Kivu est régulièrement confrontée à des catastrophes naturelles telles que des inondations, des glissements de terrain ou des épidémies, nécessitant une coordination efficace de la part du service de la protection civile.
Malheureusement, les agents dénoncent un dysfonctionnement généralisé au sein de l’organisation, avec des conséquences directes sur la capacité d’intervention en cas d’urgence. Cette situation met en péril la sécurité des populations et soulève des interrogations sur la capacité du service à répondre de manière adéquate aux besoins de la province.
Des accusations réfutées par l’incriminé
En réponse aux accusations portées à son encontre, le coordonnateur Jean Marie Bwishi a remis en cause la légitimité des signataires de la lettre adressée au gouverneur.
Il nie toute responsabilité dans la situation actuelle et affirme que les agents mécontents seraient animés par des motivations personnelles, sans fondement.
Malgré ces dénégations, la grogne persiste et la pression s’accentue pour obtenir un changement à la tête du service de la protection civile du Sud-Kivu.
Face à la situation critique qui prévaut au sein du service de la protection civile du Sud-Kivu, il est essentiel d’agir rapidement pour restaurer la confiance et l’efficacité de cette organisation.
Le remplacement du coordonnateur incriminé apparaît comme une première étape nécessaire pour redresser la barre et permettre au service de remplir pleinement sa mission de protection des populations face aux risques et aux catastrophes.
La province du Sud-Kivu ne peut se permettre de voir sa sécurité compromise par des querelles internes et des dysfonctionnements organisationnels. Il est temps d’agir pour garantir la protection des habitants et la réponse adéquate aux situations d’urgence qui se présentent.
Eugide Abalawi