Grogne persistante au sein de la DGCDI: Les agents durcissent le ton et sollicitent l’implication personnelle du président de la République 

Depuis plusieurs mois, la Direction générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI) traverse une situation salariale très calamiteuse qui laisse à désirer sous le faible regard des autorités censées rétablir des milliers des familles dans leurs droits et qui manquent à quel saint se vouer. C’est une situation salariale de longue date qui ne fait que créer des frustrations ainsi que des mouvements de grève poussant ainsi au climat de méfiance entre les agents et leur comité de gestion dont la succession des dirigeants à la tête de cet établissement public de l’Etat a été émaillée par des actes de détournement des frais rémunération des agents, intimidations, corruption à grande échelle ainsi qu’autres actes de moquerie de la part des auteurs de ces antivaleurs.

La personne citée dans ces bavures par plusieurs sources c’est Miasukwema Kiese Hélène qui est l’actuelle directrice de cette entreprise accusée de plusieurs actes de magouille de plus de 13 mois qui ont été réduits à presque 11 mois juste pour la partie du Nord-Kivu jusqu’au point où la dame concernée justifiait par ses propres propos d’incriminer les agents de l’Est d’être à la base de toute la situation d’instabilité qui se passe dans leur région, et ce par le fait d’être tout simplement les habitants de cette entité de leur pays en proies de la barbarie des rebelles du M23-AFC qui sont soutenus par le régime de Kigali.

Dans le même ordre d’idée, notre rédaction a pu analyser la situation qui sévit au sein de cette première née du ministre de l’Industrie sous le règne de l’ancien ministre Julien Paluku en vue de proposer des pistes de solution.

Pour juguler la crise qui s’est installée, l’intersyndicale a dans sa lettre oubliée dans les tiroirs datée du 17 septembre dernier demandé la tenue d’une réunion paritaire avec la Direction générale en vue de tabler également sur l’épineuse question d’arriérés de salaire des agents ainsi qu’améliorer leurs conditions socio-économiques et professionnelles, laquelle rencontre devrait déboucher par un dialogue, mais balayer du revers de la main par la personne de la Directrice générale Miasukwema Kiese Hélène.

Dans le même document, l’intersyndical de la DGCDI estime que la tenue de ce dialogue social s’avère urgente et indispensable afin de vider les questions épineuses qui persistent au sein de ce bébé né du ministère de l’Industrie et PME. Ces agents estiment que leur entreprise étant sous l’étranglement de leur actuelle DG Mme Hélène sollicitent en conclusion l’implication des autorités dont plusieurs sources les accusent de bouclier de la puissante Hélène qui ne fait que tarder leurs salaires et des certains agents particulièrement ceux de Goma traités des groupes armés. Il sied de signaler que certains de leurs collègues de Bukavu au Sud-Kivu sont aussi victimes de non-paiement de leurs salaires, ce qui témoigne un caractère discriminatoire au sein des agents d’une même entreprise publique de l’État.

Pire encore, plusieurs agents qui réclament leurs arriérés de salaire sont victimes des menaces de dévoiler certains secrets de l’entreprise. Pour l’heure, les agents ne cessent d’observer leur mouvement de grève qui risque de pousser cette entreprise de l’Etat dans la faillite si rien n’est fait par les autorités du pays en sanctionnant les animateurs qui ne font ternir l’image de l’économie du pays et la vision du Chef d l’état, celle d’améliorer les conditions sociales de tous les congolais.

 

Marty Dacruz Olemba