Guerre à l’est : Le gouvernement appelé à installer de centres psychiatriques dans les camps de déplacés 

Le gouvernement congolais et les organisations humanitaires sont vivement encouragés à prendre des mesures concrètes pour garantir une prise en charge psychologique adéquate des victimes de la guerre dans les camps de déplacés du Kivu.

Un appel pressant lancé par le psychologue Justin Cikuru, mettant en lumière l’importance cruciale de la santé mentale en période de conflit.

 

Les conséquences psychologiques dévastatrices de la guerre

 

Dès le début du conflit dans la région du Kivu, de nombreux civils ont été contraints de fuir leurs foyers pour trouver refuge dans des camps de déplacés surpeuplés et insalubres.

 

Face à la violence, aux atrocités et à la perte de leurs proches, ces personnes sont confrontées à des traumatismes profonds qui affectent leur santé mentale de manière significative.

 

Pour Justin Cikuru, psychologue de renom spécialisé dans les traumatismes de guerre, il est impératif que des centres psychiatriques soient mis en place dans et autour des camps de déplacés.

 

Ces structures permettraient d’offrir un soutien psychologique essentiel aux victimes, en les aidant à surmonter leurs troubles mentaux et à retrouver un équilibre émotionnel.

 

Un appel à l’action pour les autorités et les organisations humanitaires

 

Face à l’ampleur des besoins en santé mentale dans les camps de déplacés du Kivu, Justin Cikuru en appelle au gouvernement congolais et aux partenaires humanitaires pour prendre des mesures concrètes.

 

Il souligne l’urgence d’investir dans la formation de professionnels de la santé mentale et dans la mise en place de programmes de soutien psychologique adaptés à la réalité du terrain.

 

En définitive, l’appel du psychologue Justin Cikuru résonne comme un cri d’alarme dans un contexte où la santé mentale des victimes de la guerre est souvent reléguée au second plan.

 

Garantir une prise en charge psychologique efficace dans les camps de déplacés du Kivu est plus que jamais une priorité humanitaire, afin de permettre aux survivants de retrouver un semblant de paix intérieure malgré les épreuves qu’ils ont endurées.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE