Guerre d’agression imposée à la Rdc: Se mobiliser ou rien
La guerre d’agression imposée à la Rdc par le Rwanda à travers les terroristes du M23 devait mobiliser tous les Congolais. Cette guerre est essentiellement économique, surtout que le pays des mille collines, qui n’a pas d’autres moyens de subsistance et confronté à des problèmes démographiques, recourt à la stratégie maléfique de pillage pour se remplir les poches et installer des rwandais en Rdc. A ce jour, les différents fronts congolais (militaire, diplomatique, médiatique et militaire) ont donné et continuent à donner des fruits escomptés.
Le front militaire qui tient tout le monde en haleine et sur lequel repose l’espoir de tout un peuple, a été revigoré grâce à la loi de programmation qui permet de doter un budget de 1 milliards de dollars à l’armée. Ce montant, si important soit-il, est malheureusement insuffisant. Et dans ce contexte, le Gouvernement est souvent obligé de faire des ajustements entre financer la défense de l’intégrité territoriale et le développement du pays. Et dans bien de cas, c’est le développement qui est sacrifié au profit de l’effort de guerre.
Le front médiatique avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, est celui qui a obligé Paul Kagame de sortir de sa réserve. Taiseux de nature, Kagame est devenu du coup bavard, obligé de se dévoiler et de confirmer son soutien aux terroristes du M23. Le front médiatique a aussi permis de mieux communiquer sur cette guerre, tout en décourageant tous ceux qui font l’apologie de l’ennemi. C’est dans ce sens que M. Constant Mutamba, ministre d’Etat à la Justice, outré par le comportement de certains congolais, a même brandi la peine de mort à tous ceux qui vont relayer les activités des terroristes.
Cette annonce a provoqué des remous dans le camp de ceux qui ont pensé à tort que la guerre imposée à la Rdc était une affaire de Tshisekedi seul ! Que non. Tshisekedi passera ou partira, mais si rien n’est fait, le pays continuera à être pillé et sa population violée et tuée. N’est-ce pas Mobutu, Kabila père et fils ont laissé de leurs plumes ? Il faut faire de sorte qu’avec Tshisekedi, que l’ennemi soit bouté hors du territoire congolais. Avec Tshisekedi, c’est le discours cohérent et une rigueur qui mettent mal à l’aise un Kagame habitué au double langage.
Avec le front diplomatique, la Rdc a usé de tous les instruments à sa disposition, pour mettre fin à cette guerre injuste. Il s’agit notamment du mécanisme de Luanda conduit par le médiateur qui n’est autre que le président angolais Lourenço. Et ici, c’est toute la communauté internationale qui s’est rendue compte de la mauvaise foi du Rwanda, qui s’est en même temps isolé. Un isolement qui doit logiquement s’accompagner des sanctions contre le Rwanda et ses dirigeants. Ceci, parce que les preuves de son implication ne sont plus à rechercher.
Les mensonges du Rwanda n’ont pas pu dissuader les experts de l’ONU qui parlent d’une présence rwandaise de 4.000 troupes. Au niveau congolais, il est question de maintenir non seulement la ligne rouge : ne jamais négocier avec les terroristes du M23, mais aussi continuer le plaidoyer en démontrant que c’est le Rwanda qui attaque la Rdc.
Dans cette guerre d’usure imposée à la Rdc, le front judiciaire n’est pas oublié. Non seulement la Rdc attaque le Rwanda sur le pillage des ressources naturelles, mais aussi sur la violation des droits de l’homme. De même, Apple est aussi indexé à travers sa chaine d’approvisionnement des minerais rares. Suite à une plainte déposée par la Rdc à Paris, cette multinationale américaine a décidé de suspendre son approvisionnement dans la région.
Des traitres au portillon
Il nous revient que cette guerre ne se déroule pas seulement sur le terrain des opérations. Les terroristes avec leurs supports ne lésinent pas sur les moyens provenant du pillage des ressources naturelles, qu’ils se permettent de corrompre certains faibles d’esprit, dans le lot duquel se trouvent des journalistes, des influenceurs, les religieux, la société civile, … pour environ 5.000 dollars le mois. Voilà pourquoi les Congolais doivent être mobilisés et qu’ils comprennent qu’ils sont tous obligés d’accompagner les FARDC dans cette guerre asymétrique et qui se battent au péril de leur vie. Sinon, comment relayer les avancées des ennemis sans décourager les vaillants militaires congolais déterminés à pacifier le pays ?
C’est aussi le moment d’inviter les journalistes congolais à ne rien relayer sur la guerre sans pour autant confronter les sources. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, il y a lieu que les bonnes fois soient inutilement induites en erreur. C’est ainsi que certains accros au sensationnel sont invités à se protéger de la peine de mort en confrontant les sources officielles et en évitant de ne pas être piégés par la propagande rwandaise.
Des Kuluna dans la stratégie de l’ennemi
Dans cette aventure de déstabilisation de la Rdc, les Rwandais à travers leurs collabos, se sont permis de recourir aux Kuluna à Kinshasa. Ainsi, une motivation consistante en argent, les machettes et autres armes blanches leur sont distribuées par des personnes bien identifiées. Ceci, pour mettre la Rdc à feu et à sang. Le souhait pour eux, c’est de provoquer de l’insécurité à Kinshasa et empêcher ainsi le président de la République, qui fait souvent des périples tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, d’atterrir à l’aéroport international de Ndjili.
Cette thèse congolaise qui bénéficie du reste de beaucoup de preuves, est corroborée par ce qui s’est passé il n’y a pas longtemps en Haïti.
C’est dans ce sens que des mesures sévères ont été prises contre les Kuluna, avec en tête le ministre d’Etat en charge de la Justice. Désormais, certains Kuluna, la peur au ventre, traversent vers Brazzaville (République du Congo) pour échapper à la peine de mort. Et ceux des bandits qui se retrouvent dans les filets de la police, sont jugés, condamnés et emprisonnés dans des lieux de haute sécurité (Luzumu, Angenga, Ekafela, Buluwo, etc.). Et ce, à la grande satisfaction des Congolais qui peuvent pousser un ouf de soulagement.
Le Quotidien