Halte aux semeurs en eaux troubles: La transparence de la Ceni met fin à toute polémique
Jusque-là, les résultats provisoires tels que publiés par la CENI, dans son nouveau centre Bosolo (la vérité), situé dans l’Athénée de la Gombe, ont mis un terme au suspens. Ils démontrent à la face du monde que le président de la République et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi, a battu à plate couture son principal challenger, l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. L’écart est tellement disant que l’opposition n’a pas d’autre choix que de capituler. Elle doit reconnaître sa défaite et abandonner le projet suicidaire d’une marche, où elle compte obtenir, le renversement du régime, projet macabre qu’elle n’a pas obtenu dans les urnes.
Des sources généralement bien informées font état des tentatives éhontées d’appel à la violence, si pas à la terre brulée par certains opposants et ceux qui se disent à tort “des résistants”, et que cela se lit même à travers leurs divers communiqués. C’est Christian Mwando qui est venu ajouter du piment dans la sauce, en demandant aux militants d’Ensemble pour la République et d’autres partis politiques alliés d’être prêts pour exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre 2023, mais aussi le remplacement du bureau Kadima.
Des scrutins dont les chancelleries internationales, notamment l’Union européenne, le Canada, la Suisse et les Etats-Unis d’Amérique étaient les premières à reconnaître qu’elles se sont non seulement déroulées dans de bonnes conditions, en dépit de quelques difficultés inhérentes à un pays aux dimensions continentales, mais aussi qu’elles ont apprécié à juste titre l’adhésion à ces scrutins, de la majorité des électeurs congolais et même de tous ces candidats de l’opposition à la présidentielle.
Le comportement de l’opposition traduit en quelque sorte ce que le porte-parole du Gouvernement, ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya n’a cessé de dire, que l’opposition n’a fait que préparer la contestation que les élections. C’est le sens à donner aux résultats provisoires rendus publics par la CENI et qui traduisent que Félix Tshisekedi est véritablement celui qui a convaincu les Congolais et ceux-ci n’avaient pas d’autre choix que de lui renouveler leur confiance afin qu’il parachève l’œuvre entamée.
Ceux qui pondent des communiqués d’appel à la violence contre un processus auxquels ils ont pourtant cru au départ, semblent avoir perdu la tête ou sont tout simplement dopés par le Front Commun pour le Congo (FCC) dont le bilan de ses 18 ans est connu de tous. En lieu et place d’affuter leurs armes pour contester cette élection à la Cour constitutionnelle, ils multiplient des initiatives pour exiger l’annulation des élections et le changement du bureau de la CENI.
Cette initiative de l’opposition aura du mal à intéresser les Congolais, soucieux de voir le nouveau président rencontrer les nombreux défis auxquels le pays reste confronté. En effet, pour un processus électoral aussi accompagné et crédibilisé par la population, c’est très utopique de penser que le même peuple va subitement se mettre dans la rue et exiger son annulation !
Le moment est venu d’encourager la CENI, à travers son président Denis Kadima, à poursuivre sans désemparer avec la publication des résultats, lui qui a démontré le génie de la transparence inattendue qui donne de la migraine et de l’insomnie à ceux qui confondaient la foule à la vérité des urnes. Ils ont musé sur la foule, ignorant le vrai peuple qui les attendait au tournant. Et c’est ici que le peuple a été très déçu du ticket non consensuel proposé par l’opposition. Celui-ci a multiplié les discours incorrects, incohérents et contradictoires, qui n’ont intéressés personne.
Tous les mécontents savent que la seule voie de recours reste la justice à travers la Cour constitutionnelle et non la rue ou la violence au risque de se faire rattraper par la même justice et, en cas de violence, par les services publics de l’Etat.
Peu importe la démarche que l’opposition initiera, et les moyens qu’elle mettra, elle trouvera l’armée et la police sur leurs parcours, elles qui ont reçues pour missions de protéger les frontières du pays, les Congolais et leurs biens.