Hausse du prix du carburant en RDC: Le MCID monte au créneau et propose une piste de solution

Le problème de la hausse du carburant en RDC préoccupe au plus haut niveau le Mouvement politico-littéraire MCID. Celui-ci vient de proposer un certain nombre des mesures au gouvernement congolais pour stabiliser le prix de ce produit jugé de première nécessité.

Le mouvement des congolais initiés pour le développement (MCID) recommande au gouvernement congolais de réguler et de publier une nouvelle structure des prix de carburant sur toute l’étendue du territoire national, cela pour éviter que chaque opérateur des produits ne fixe le prix selon sa gourmandise au détriment du bien-être collectif.

C’est ce qu’a fait savoir ce mouvement politico-littéraire au cours d’une conférence de presse tenue dans la ville de Goma au centre d’accueil Bakanja. Selon Gladis Kingombe Matabishi, chef de file du MCID, le gouvernement devrait inséré le carburant sur la liste des produits de première nécessité car selon lui c’est une denrée consommée de façon permanente par la population congolaise.

Il précise que si cela est fait, le prix du carburant aura une incidence réelle sur le pouvoir d’achat des congolais. Le MCID demande aussi que le gouvernement congolais revoit à la basse jusqu’à 5% la TVA sur les produits pétroliers en RDC, particulièrement le carburant, plus spécifiquement l’essence et le gasoil.

Aussi, ce mouvement estime que le gouvernement congolais devrait fixer deux structures des prix celle des miniers, les industriels et une autre pour la population pour équilibrer tant soit peu le pouvoir d’achat du peuple congolais. Il est à noter que la hausse du prix de carburant en République démocratique du Congo a de l’impact négatif par le transport sur la vie quotidienne des populations au pays. Dans plusieurs provinces, le coup du transport en commun a été revu à la hausse suite à ce que les opérations pétroliers qualifient de carence de ce produit.

Dans le Conseil des ministres du 09 août dernier, le ministre de l’économie nationale a présenté au Conseil 9 produits importés qualifiés de première nécessité classés parmi les mesures urgentes contre la vie chère au pays en vue de réponde favorablement aux problèmes des congolais. Le carburant n’a pas été pris en compte, pourtant son impact sur la vie de la population n’est plus à démontrer