Idiofa: L’état de délabrement très avancé du tronçon de la route Ingudi-Idiofa ne cesse de faire couler beaucoup d’encres et de salives
L’impraticabilité de la route qui mène au territoire d’Idiofa, partant du village Ingudi jusqu’à ce grand territoire de la nouvelle province du Kwilu issue du démembrement de l’ancienne province de Bandundu en République démocratique du Congo, inquiète la population de cette partie du pays de Lumumba qui ne sait voyager dans de meilleurs conditions depuis déjà plusieurs années.
Considéré comme l’un des greniers de Kinshasa, capitale de la RDC, le territoire d’Idiofa n’arrive pas à jouer correctement son rôle étant donné que l’état de cette route le place dans une situation d’enclavement qui n’a jamais dit son nom.
Certains élus de ce territoire se sont battus bec et ongle pour l’asphaltage de cette route qui demeure encore jusqu’à ce dans un état archaïque. Une certaine opinion ne cesse de souligner que la somme d’argent débloquée pour la modernisation de cette route avait été détournée par quelques politiciens qui ne se soucient nullement du bien-être de la population.
Par ailleurs, les routes se trouvant à l’intérieur de la cité d’Idiofa, quant à elles, ont été asphaltées pour le plus grand bonheur de la population qui ne cesse de pousser un ouf de soulagement tout en soutenant parfois, à tort ou à raison, que Idiofa c’est l’Europe.
Plusieurs routes dans beaucoup de provinces de la République démocratique du Congo sont en état de délabrement très avancé lequel état, non seulement, bloque l’accès des produits agricoles à la capitale mais aussi et surtout décourage les producteurs agricoles et favorise l’exode rural.
Le gouvernement congolais qui ne cesse d’affirmer qu’il faudrait encourager la revanche du sol sur le sous-sol, semble faire la sourde oreille au cri des organisations paysannes qui pourtant tirent, à tout moment la sonnette d’alarme tant sur le soutien de l’agriculture familiale que sur l’engagement des gouvernants par rapport au financement de l’agriculture.
Le territoire d’Idiofa, avec ses douze secteurs à vocation agricole, mérite une attention particulière de la part du gouvernement central afin de faciliter son développement.
Serge Musene