« Il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants »

C’est ce que pense l’Ambassadeur Nkengasong, qui répondait à la question de Lilys Njeru, du Nation Media Group, un très grand journal kenyan, qui s’est questionné sur : « Un récent rapport publié par l’ONUSIDA montre que des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya. Le nombre de personnes recevant un traitement a presque doublé. Cependant, les enfants sont toujours à la traîne en termes d’accès au traitement. » Elle donne ensuite quelques chiffres. « Pourriez-vous commenter le phénomène du retard des enfants en termes d’accès au traitement ? »

Pour l’Ambassadeur Nkengasong, la situation du retard en ce qui concerne les enfants est préoccupante et devrait l’être pour tous ceux qui se sentent concernés. Si l’on pense aux inégalités en matière de santé mondiale et de santé publique, à l’accès des enfants aux traitements et à la poursuite de la suppression de la charge virale chez les enfants, c’est vraiment quelque chose que nous devrions tous prendre au sérieux, et le PEPFAR en fait une priorité. Le PEPFAR a annoncé l’année dernière une initiative spéciale intitulée « accouchement sans risque et bébés en bonne santé ». Il s’agit d’une initiative de 40 millions de dollars qui vise à renforcer, à continuer à renforcer nos partenariats pour combler les écarts que vous venez de mentionner.

Et ce n’est pas seulement le cas au Kenya. Nous le constatons partout dans le monde, dans tous les pays aidés par le PEPFAR, et nous travaillons avec l’ONUSIDA, le Fonds mondial et d’autres partenaires pour lancer une alliance de lutte contre le VIH/sida chez les enfants. La question clé est toujours la suivante : où sont les enfants ? Où les trouvons-nous ? Comment les atteindre ? Et comment s’assurer qu’ils restent sous traitement une fois qu’ils l’ont commencé ? Et surtout, il faut s’attaquer aux problèmes de la stigmatisation liée à l’identification des enfants et s’assurer qu’ils restent sous traitement. Quel type de régime devrions-nous avoir qui soit facile à utiliser pour les enfants, et ce pour leur vie entière ? Nous avons fait des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants.