Intox sur le transbordement des marchandises au Nord-Kivu : Le Ministre du Commerce extérieur appelle au calme

Au cours du magazine « Parole aux Auditeurs » sur Radio Okapi mardi 5 novembre, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, a appelé la population et les opérateurs économiques de Kasindi/Lubiriha-Oicha, Beni-Butembo-Lubero au calme. Il leur enjoint aussi à ne pas céder aux informations mensongères et tendancieuses propagées par les personnes mal intentionnées.

Pour Julien Paluku Kahongya, les compétences étant d’attribution, « le Ministère du Commerce Extérieur régule les exportations et les importations, tout en sauvegardant les industries locales contre le dumping, alors que les questions des marchandises et de douane relèvent du Ministère des Finances », a-t-il insisté.

Il a insisté que pour accompagner les opérateurs économiques basés dans les provinces sous état de siège secouées par les conflits armés, le Gouvernement, à travers un Décret de la Première Ministre, a décidé de leur accorder des exemptions.

Au cours de cette émission interactive focalisée sur les avantages de Régime Commercial Simplifié-RECOS lancé officiellement le 30 octobre dernier par la RDC et le Burundi dans le cadre du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe-COMESA et sur les retombées du 23ème Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement du COMESA tenu à Bujumbura au Burundi, le Ministre Julien Paluku Kahongya a annoncé que sous peu, il va se rendre au niveau des postes frontaliers de Kasindi-Lubiriha, au Nord-Kivu et de Mahagi-Aru, en Ituri, où sera lancé également le Régime Commercial Simplifié-RECOS avec l’implication du Ministère des Finance, et cela, après des réunions techniques avec les autorités ougandaises a-t-il ajouté.

Signalons que le Régime Commercial Simplifié-RECOS vise à simplifier les procédures d’importation et d’exportation en faveur de petits commerçants, d’où le gain du temps au niveau des postes frontières, réduire les tarifs des taxes et le paiement d’autres services, d’où une augmentation des bénéfices et, enfin, créer et maintenir les petits emplois à travers le commerce transfrontalier.

 

Le Quotidien