JMLP : Muyaya ne jure que sur la tenue du congrès extraordinaire de l’UNPC au cours de ce trimestre 

Me Nicolas Lianza, Directeur de cabinet du ministre de la Communication et médias, a représenté Patrick Muyaya à la table-ronde sur le bilan de la réforme du cadre légal de la liberté de la presse organisée par plusieurs associations de journalistes. C’était ce vendredi 03 mai 2024 au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Comme l’atteste le classement de Reporters Sans Frontière (RSF) de cette année, la situation de la liberté de la presse ne cesse de s’améliorer, année après année. Ce qui est devenu une coutume depuis l’avènement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tête du pays.

“La République Démocratique du Congo a gagné une place de plus en 2024, soit 123ème actuellement. Il est important de noter que cette institution spécialisée dans la promotion de la liberté de la presse dans le monde( RSF) justifie le classement de cette année par des cas de violation des droits des journalistes à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment par les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise”, a déclaré Me Nicolas Lianza, Directeur de cabinet du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya empêché.

En ce qui concerne la situation de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo, le ministère de la Communication et Médias, affirme que les réformes entreprises à ce jour, à l’image de la promulgation de l’ordonnance-loi n°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo, témoigne de la volonté exprimée du Gouvernement de la République à accompagner une presse libre, indépendante et responsable.

A noter aussi qu’au-delà des mesures d’applications prises sur ladite Ordonnance-loi, actuellement en préparation, dans la droite ligne de ces réformes, la perspective est tournée vers d’autres textes majeurs devant renforcer l’exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Il s’agit notamment du texte sur l’organisation des médias, de celui relatif au statut du journaliste œuvrant en République Démocratique du Congo ainsi que du texte ayant trait à l’accès à l’information.

“En plus, la liberté de la presse ne serait effective sans la refondation de l’instance en charge d’autorégulation de la profession du journaliste en République Démocratique du Congo telle que souhaitée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi que par les recommandations des États Généraux de la Communication et Médias. Pour ce faire, le Gouvernement réaffirme sa volonté de financer la tenue effective du Congrès extraordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo au cours de ce trimestre. Il souhaite que ledit Congrès soit inclusif”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le ministère de la Communication et Médias exhorte les organisations professionnelles des médias à œuvrer essentiellement dans la sensibilisation des journalistes sur le respect des règles d’éthique et de la déontologie du journaliste Congolais ainsi que d’autres textes légaux et réglementaires. Cette démarche prospective est une garantie à tout dérapage éventuel.

Pour rappel, cette journée est célébrée au niveau international sous le thème : « La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale ».

Et au niveau national, cette journée est placée sous le thème : « L’importance du journaliste et de la liberté d’expression ».

L’objectif majeur de cette journée mondiale est d’encourager les médias ainsi que les journalistes à jouer pleinement leur rôle de renforcement de la citoyenneté environnementale.