Judo: A propos de l’utilisation des arbitres, Voici pourquoi et comment la Conaju recadre l’A.A.JU.COD
Personne n’ignore à ce jour que la crise qui avait secoué le judo congolais avait paralysé les activités. La discipline était ainsi vouée à une mort certaine. Les judokas congolais avaient perdu le goût de s’adonner à leur discipline. Il a fallu l’avènement de la Coordination Nationale des activités de judo en RDC pour que l’espoir puisse renaître. Le ministère des sports et ce, en attendant le retour à la normale après élections au niveau de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’, confié de lourdes responsabilités à la Coordination Nationale des activités de judo en RDC ‘’Conaju’’.
Comme le précise si bien sa dénomination, la CONAJu régente toutes les activités du judo sur toute l’étendue du territoire de ce vaste pays sous-continent qu’est la RDC. Cependant, le travail titanesque qu’abat cette dernière, une évidence saute aux yeux. Tout le monde ne semble pas comprendre cela de la même façon. On en a pour preuve, ce qui se trame présentement à l’Association des Anciens Judokas du Congo ’’ l’A.A.JU.COD’’.
En effet, par une correspondance adressée en date du 2 mars 2023, l’A.A.JU.COD saisit la Conaju avec comme objet : Liste des arbitres retenus pour le Tournoi du 25 mars 2023. On doit retenir que dans ladite correspondance, la Lijukin lui annonce l’organisation du grand Tournoi des vétérans et des katas 1ère édition qui aura lieu le samedi 25 mars 2023 au studio Mama Angebi.
Comme il fallait s’y attendre, la Conaju renvoie l’A.A.JU.COD à sa correspondance du 2 décembre 2022 dans laquelle elle avait clairement évoqué l’économie des échanges qu’elle a eu avec elle. Concernant l’utilisation des arbitres, elle a souligné que seule la commission d’arbitrage est habilitée à donner un avis technique sur les arbitres qui sont censés prendre part aux différents championnats (NDLR et autres compétitions sous entendues).
Et la Conaju a ajouté que la prise en compte désormais des jeunes arbitres déversés par elle, dans la commission d’arbitrage provinciale de Kinshasa. Pour dire vrai, cette commission connaît tous les arbitres. Ceux qui sont formés et ceux qui ne le sont pas. Elle sait également la capacité de tout un chacun de gérer une situation qui peut se présenter.
Comme on le voit, il n’y a pas deux chemins à suivre. Pour bien faire les choses, l’A.A.JU.COD n’a qu’à se référer à la commission d’arbitrage laquelle mettra à sa disposition des arbitres et non trier elle-même des arbitres comme elle l’a fait. Il est ici question de bon sens. Agir autrement, c’est marcher à contre-courant de ce qui a été convenu.
Antoine Bolia