Judo: La Conaju répond aux questions brûlantes
Au cours de la même reunion du mardi 11 avril 2023, avant d’aborder le vif du sujet du jour, la Conaju a pu répondre à un certain nombre des préoccupations soulevées. Parmi ces préoccupations qu’est-ce qui va se passer le 04 juillet 2023 ?
A cette préoccupation majeure, la CONAJU y a répondu en rappelant les missions lui confiées par l’arrêté ministériel portant sa creation. Il s’agit de :
-Gérer au quotidien le judo
-Identifier les clubs, les athlètes et les dirigeants
-Modifier les statuts
-Organiser les élections. Durée de la mission 12 mois sauf dérogation du ministre.
Au regard de ce qu’elle a comme missions, la CONAJU precise qu’elle est en pleine exécution de ses missions suivant une planification et un chronogramme. C’est clair, a-t-elle fait remarquer qu’on ne peut pas aller aux élections sans avoir terminé l’identification. Parce que sans identification, qui seront les électeurs ? Raison pour laquelle la CONAJU a répondu à l’épineuse question qu’elle va écrire : ‘’Nous n’avons pas fini avec les missions. On va solliciter une prorogation en se référant à l’article de l’arrêté.
A une préoccupation relative à la décision du Conseil d’Etat qui a débouté le recours introduit par la Conaju, le Cordon Nico Liyanza a rappellé à tous que la Conaju avait introduit le recours en donnant toutes les explications possibles. Cependant, en ce moment là, la Fédération Internationale de Judo n’avait pas fait sortir les deux correspondances où elle reconnaît la CONAJU comme la seule interlocutrice ou interface en ce qui concerne le Judo en RDC. Par ailleurs, la Conaju a fait remarquer qu’une federation dépend de 3 types de lois : lois relatives aux asbl, la loi sportive parce qu’elle doit être agréée au ministère des sports et Loisirs. Et elle doit surtout être affiliée à la fédération international. Néanmoins, pour Nico Liyanza, le Conseil d’Etat aurait dû déclarer recevable et fondée l’action introduite par la Conaju.
Toutefois, renchérit le Cordon Nico Liyanza, la FIJ est avec la Conaju et marche avec elle. Par conséquent, la décision du Conseil d’Etat est nulle et sans effet. Et de conclure: ‘’Bref, c’est une decision inopérante’’.
Antoine Bolia