Julien Paluku pense que dans 20 ans, la Rdc peut rattraper son retard en s’inspirant du modèle chinois

Avec ses plus de ses 20 mille types de câbles, la société chinoise Quifan Cable basée à Shanghai va faire bénéficier son expertise à la République Démocratique du Congo qui consolide davantage la transformation de son cuivre avec les entreprises Proton à Kinshasa et MES à Lubumbashi dans le Haut-Katanga qui produisent déjà plus de 4 mille types de câbles made in congo, et cela, en installant ses usines au pays.

Quifan Cable a été visitée par le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, et ce, avant de boucler sa mission économique en République populaire de Chine qui lui a permis de vivre le miracle chinois.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a eu droit aux explications techniques du processus de production des câbles électriques

« Comme tout le monde le sait, le président de la République avait instruit de commencer à transformer le cuivre localement. On a commencé par Kinshasa, avec l’entreprise Proton, on est descendu à Lubumbashi, maintenant on est à l’étape de câbles électriques. La spécificité que nous voyons ici à Shangaï, c’est que l’entreprise produit près de 20.000 différents types des câbles. Il s’agit des câbles à basse tension, moyenne tension, haute tension, etc. Ce que nous avons noté, c’est la volonté de venir accompagner la Rdc dans sa politique de transformation du cuivre au Congo, pour que nous ayons autant d’emplois et de richesses qui sont créés », a expliqué Julien Paluku.

Et de souligner que les Chinois sont heureux de venir au Congo, parce qu’ils ont compris que le fait d’importer les cathodes qui viennent de la Rdc coûte très cher. S’ils le font en Rdc, ça va réduire le coût d’investissement et ça va rendre nos câbles électriques beaucoup plus compétitifs. La mission ici c’est une grande mission qui puise les miracles chinois pour les dupliquer en Rdc. Et d’ici 20 ans au maximum, nous pourrions sortir de cet immobilisme, car la Chine a fait 40 ans pour arriver à ce stade. Mais nous, avec les nouvelles technologies, nous sommes sûrs qu’en 20 ans, nous pouvons rattraper le retard que nous avons enregistré.

Signalons que le ministre de l’Industrie était accompagné de Kakule Vuko Ndondo et de Jean-Dieudonné Kavese, respectivement Directeur général adjoint du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) et son Directeur de Cabinet mais aussi des experts.