Justice: Une ONG sollicite la surséance pour des raisons humanitaires du procès de Salomon Kalonda
La VSV exige la surséance pour des raisons humanitaires du procès de Salomon Kalonda afin de lui permettre de poursuivre à Kinshasa ou à l’étranger les soins médicaux appropriés.
Au cours d’une déclaration faite le vendredi 3 octobre, la VSV estime qu’il est temps que les autorités congolaises écoutent les cris de détresse en faveur de Salomon Idi Kalonda Della afin d’éviter le pire entre les mains de l’Etat congolais comme sous d’autres régimes congolais.
“La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) demeure vivement préoccupée par la détérioration avancée de l’état de santé de l’opposant politique Salomon Idi Kalonda Della et sollicite auprès des autorités congolaises en général et du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en sa qualité de Magistrat Suprême en particulier et ce, pour des raisons humanitaires, la surséance des audiences du procès jusqu’au rétablissement total et effectif du concerné.”
Pour cette ONG de défense des droits humains, aucun prétexte ne saurait justifier la tenue d’une audience foraine avec un détenu sous respirateur ou sous assistance médicale car cela est humainement inacceptable dans un Etat de droit.
“Point n’est besoin de rappeler que M. Salomon Idi Kalonda Della est avant tout un être humain qui a des droits que l’Etat congolais doit respecter et faire respecter et qu’aucun prétexte ne saurait justifier la tenue d’une audience foraine avec un détenu sous respirateur ou sous assistance médicale car cela est humainement inacceptable dans un Etat de droit”, renchérit la VSV.
Pour rappel, l’opposant politique, Conseiller Spécial de l’opposant politique Moïse Katumbi, candidat à l’élection présidentielle prévue en Rdc en décembre 2023, avait été enlevé le 30 mai 2023, par les éléments des services de sécurité à l’Aéroport International de Kinshasa/N’djili et acheminé pour détention à la Direction de Renseignement Militaire (DRM, ex-DEMIAP) à Kinshasa/Kintambo avant son transfert à la Prison Militaire de Ndolo.
Derick Katola