Kabasele Tshimanga : “Le Venezuela n’est pas l’arrière-cour des Etats-Unis d’Amérique”
Le gouvernement sortant de Biden a encore surpris le monde par la reconnaissance d’un opposant vénézuélien non élu comme “président” du Venezuela. Un perdant en exil bombardé du titre de “président”, il faut être américain pour le faire.
Ce 18 novembre 2024 à partir de Rio au Brésil, en marge du G20, le secrétaire d’état sortant Antony Blinken a, à travers le réseau social X, ignoré l’élection avec panache du Président Nicolas Maduro Moros. Une victoire proclamée par le Conseil National Électoral et confirmée par la Cour Suprême du Venezuela.
Cette bourde diplomatique commise par les Américains est condamnée à travers le monde.
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, partenaire du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, a aussi réagi contre cette annonce américaine.
Le Président National de l’UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s’exprime en ces termes : “L’administration Biden a encore pris une décision ridicule en ce qui concerne l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 Juillet 2024 remportée avec panache par le Président Nicolas Maduro Moros face à une opposition quasi-inexistante. Au regard de la Charte des Nations-Unies, les États-Unis d’Amérique n’ont aucun droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un autre État souverain”.
“Les agissements des autorités américaines relèvent du gangstérisme politique et diplomatique qu’elles ne peuvent nullement tolérer dans leur propre pays”, a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter : “Témoin de l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 juillet 2024 à Caracas, je confirme que les opérations électorales s’étaient déroulées dans le calme, la transparence et en toute liberté. Les Vénézuéliens avaient massivement voté pour le candidat du Parti Socialiste Uni du Venezuela, en l’occurrence le Président sortant Nicolas Maduro Moros. Après avoir raté leur coup d’État électoral, les Américains et leurs satellites européens ont immédiatement mené une campagne de désinformation pour contester les résultats électoraux. On se croirait en 2019 avec le fantoche Juan Quaido”.
Il a terminé par ces propos : “Les États-Unis d’Amérique doivent s’occuper de leurs propres oignons. Le Venezuela n’est pas leur arrière-cour. En tant que pays indépendant, le Venezuela mérite respect et considération”.
Propos recueillis par
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP