Kasaï : Détérioration du tissu environnemental de Luebo, Olivier Tombe hausse la voix et alerte Kinshasa
Depuis plusieurs années, le territoire de Luebo ressemble à un cimetière avec plusieurs ravins, les écoles renommées ont été effondrées, les édifices de grande valeur engloutis par les ravins, le parquet, le tribunal de grande instance et la prison centrale de Luebo n’existent presque pas.
Ancien chef-lieu du district du Kasaï, Luebo devrait normalement être le chef-lieu de la province du Kasaï, malheureusement la politique avait pour plusieurs raisons décidé autrement.
Olivier Tombe Tombe, député national élu de cette circonscription a dans une sortie médiatique, fait entendre la voix de Luebo à la face du monde. A l’en croire, “Il ya risque que Luebo puisse disparaître si rien n’est fait pour stopper la progression des ravins, mais aussi reconstruire les bâtiments historiques”.
“Notre prison est tellement historique. Simon Kimbangu a transité par là, nos écoles comme Lukelu a produit des plus grands politiques de ce pays, le diocèse de Luebo qui a donné un nombre important de prêtres catholiques dans le pays,… Il fait beau vivre à Luebo, sa beauté est tellement immense, malheureusement la détérioration de son tissu environnementale, l’ inexistence de ses routes déchirées par les ravins fait mal et risque de faire disparaitre ce territoire sur la carte géographique de la RDC en général et du Kasaï en particulier.
Dans le programme de 145 territoires, il est important d’accélérer les travaux déjà amorcés.
“Les travaux d’un centre centre isolé et d’une école isolée de quelques deux ou trois forages restent tellement insuffisant pour Luebo”, note avec insistance le député national. Selon Olivier Tombe, “Luebo a besoin de voir les travaux de lutte anti érosive être amorcés, stopper l’avancement des revins, ouvrir les routes déjà déchirées, reconnecter le territoire de Luebo à la ville de Kananga et Tshikapa, réhabilitater des bâtiments historiques aujourd’hui dans un état délabrement très avancé depuis plusieurs années. Luebo est même oublié dans le partage des postes de responsabilité au pays, pas un ministre ni des mandataires publics ressortissant de ce territoire.
L’élu de ce territoire reste convaincu qu’avec l’actuelle première ministre, elle peut mieux faire pour sauver Luebo car une femme sait encadrer et protèger.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa