Kinshasa: Ce que devrait faire le tandem Bumba-Iyeli 

La ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo a depuis le 29 Avril dernier son nouveau gouverneur. Il s’agit de Daniel Bumba Lubaki élu avec une écrasante majorité par les députés provinciaux. Il va diriger la capitale pour une durée de 5 ans avec son colistier, Eddy Iyeli Molangi, élu vice-gouverneur de Kinshasa.

Avant d’entrer en fonction, le tandem Bumba- Iyeli devra attendre son investiture par ordonnance présidentielle qui va certainement intervenir incessamment. Cependant, au regard des problèmes auxquels Kinshasa est confrontée, par où devra commencer le successeur de Gentiny Ngobila qui hérite d’une province où tout est prioritaire pour ne pas dire tout est à refaire au regard du visage que présente à ce jour Kinshasa.

Porté au pouvoir par l’Union pour la démocratie et le progres social (Udps), à travers son Secrétaire général, Augustin Kabuya et de surcroît membre du présidium de l’Union sacrée de la nation, Daniel Bumba dispose de tous les leviers du pouvoir et n’a pas droit à l’erreur. Si la gestion de Ngobila n’a pas convaincu les Kinois, ces derniers veulent voir leur ville être transformée et revêtir sa plus belle robe d’antan de Kin la belle.

Certes la tâche ne sera pas facile, mais il faut des tacts, des stratégies et une approche participative. Associer la population à la gestion de la ville, se faire entourer des collaborateurs compétents et non un club d’amis serait une bonne approche. Aussi, il faut doter les municipalités des moyens conséquents pour réaliser les axes prioritaires de son programme présenté lors de la campagne électorale. Bref, une bonne politique efficace urbaine.

Car aucun secteur de la vie à Kinshasa n’est au bon point. De l’insalubrité au transport en commun en passant par les infrastructures, la sécurité des personnes et de leurs biens, la desserte en eau et en électricité… Que des défis à relever pour répondre aux attentes des Kinois qui attendent leur nouveau gouverneur à l’œuvre car l’heure n’est pas à la distraction non plus aux discours. C’est au pied du mur que l’on juge le maçon, dit-on.

RSK