Kinshasa : Les avenues Kabambare, Kasa-Vubu et Bokasa dans un état de délabrement très avancé
Difficile pour les conducteurs de rouler sur les avenues Kabambare et Bokasa dans la commune de Barumbu. Ces deux artères sont dans un état de délabrement très avancé. Les automobilistes, les motocyclistes qui empruntent ces voies sont aux abois. Leurs engins subissent le contre coup du mauvais état de ces artères qui sont parmi les principales de la ville de Kinshasa. Raison pour laquelle ils demandent aux autorités de réhabiliter ces routes et toutes celles qui sont dans le même état.
Emprunter les avenues Kabambare et Bokassa dans les communes de Kinshasa et de Barumbu, ressemble depuis quelque temps à un parcours de combattant. Les piétons, les motocyclistes et les conducteurs qui osent y passer prennent de gros risques pour eux même et leurs engins. Ils s’embourbent dans les nids de poule qui s’y sont créés et leurs véhicules s’en sortent avec des dégâts considérables. Binda Makoba, conducteur des poids lourds a failli y laisser sa peau et renverser son véhicule. Il est au micro de l’ACP.
« Je conduis sur cette route, les journalistes ont vu comment j’ai traversé dans les eaux stagnantes et ont vu comment les gens ont crié. Je me suis en sortie parce que je maîtrise le volant. La route est vraiment délabrée. Pour le moment nous félicitons le chef de l’État pour son élection pour qu’il l’arrange pendant ce quinquennat. Nous n’avons plus de routes et le transport devient difficile, et le sectionnement des tronçons routiers communément appelé demi-terrain s’impose vu l’état de la route. Le chauffeur ne peut pas accepter de détruire son véhicule et devenir chômeur, voilà pourquoi il préfère faire des déplacements de courte distance. C’est ce qui occasionne la rareté de transport», explique-t-il.
À l’instar d’autres artères détériorées, le mauvais état de la route Bokasa a également une incidence négative sur les activités commerciales qui s’exercent aux environs. Mme Bambi Kalala en est l’une des victimes.
« La route est vraiment délabrée. On ne sait pas écouler nos marchandises nous qui vendons au bord de la route. Parfois les véhicules sont obligés de dévier et nous empêchent d’avoir des clients parce qu’ils passent de l’autre côté. Par moment les véhicules qui passent par ici éclaboussent nos marchandises. Avant ce n’était pas ainsi. On nous a chassé du grand marché par le gouverneur Ngobila, on est venu aujourd’hui pour notre survie. Mais il n’y a toujours pas moyen de vendre dans ce conditions. Pour ce deuxième mandat de chef de l’État, nous demandons qu’on nous avons d’un bon gouverneur qui viendra nous soutenir pour améliorer cet état de route, Bokassa est vraiment dans un état de délabrement très avancé», indique-t-il.
L’avenue Kabambare qui traverse trois communes de la ville de Kinshasa, souffre d’un délabrement criant. Ses usagers ne cessent d’interpeller les autorités publiques pour sa réhabilitation, compte tenu de sa position géostratégique et de son importance dans la capitale.
“Nous éprouvons beaucoup des difficultés à cause du mauvais état de cette route qui est d’une grande importance. Elle était en très bon état et nous n’avions pas des soucis pour nous déplacer. Mais, actuellement, c’est difficile pour les enfants qui vont à l’école et tous ceux qui vont au travail. Nous souffrons beaucoup à cause de mauvais état de cette route. Depuis, l’avenue du marché jusqu’à l’avenue Mayingalu, les véhicules et les motos circulent avec beaucoup des difficultés et cela occasionne des accidents y compris les embouteillages, tout ça à cause de la dégradation de cette route. Cette route est une route qui aide beaucoup des personnes, une route de renom qui part de rond-point Kabambare vers l’avenue des huilleries jusqu’à l’avenue du 24 novembre”, interpelle Moïse Ilunga, habitant de Barumbu.
La dégradation des certaines routes de la capitale congolaise devient une situation préoccupante. L’intervention des autorités pour leur réhabilitation est plus que nécessaire. Les réhabiliter va fluidifier la circulation dans la capitale et réduire les embouteillages à travers la ville.