La BCC recommande le maintien des mesures de stabilisation dans le cadre de la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique.

Au niveau international, les prix des produits d’exportation de la République Démocratique du Congo sont restés favorables. En effet, le prix du cuivre a enregistré une baisse mensuelle de 0,82% ; s’établissant à 8.405,10 USD la tonne à fin août 2023. Par contre, le prix du Cobalt a augmenté de 1,13% ; se situant à 32.979,10 USD la tonne d’un mois à l’autre.

Dans ce contexte, elle a souligné que le taux d’inflation devrait connaître un ralentissement passant de 8,8% en 2022 à 6,8% en 2023, relevant de la poursuite du durcissement des dispositifs des politiques monétaires des grandes banques centrales à travers le monde. Les effets de ces politiques devraient davantage ralentir le taux d’inflation en 2024 et en 2025 par rapport aux réalisations précédentes.

Au niveau national, la tendance de l’inflation s’est inscrite à la baisse. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire est passé de 0,19% à 0,18% au 1er septembre.

L’inflation mensuelle est passée de 5,75% en juillet à 0,86% à fin août 2023, reflétant principalement la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques. En cumul annuel, le taux d’inflation s’est établi à 17,48% au 1er septembre 2023.

Les cours de change indicatif et parallèle se sont établis à 2.508,30 CDF et 2.481,50 CDF pour un dollar américain au 1er septembre 2023, soient des taux de dépréciation hebdomadaire de la monnaie nationale de 1,7% et d’appréciation monétaire de 1,2% respectivement.

Tenant compte des facteurs de risques au plan interne et externe, la Gouverneure de la Banque Centrale a recommandé le maintien des mesures de stabilisation dans le cadre de la bonne coordination des actions au niveau des politiques économiques ; la poursuite de la surveillance rapprochée des facteurs de la liquidité bancaire par la BCC et l’accélération des investissements en infrastructures publiques et la diversification de l’économie nationale.