La CASE salue la décision courageuse de Martin Fayulu
« Conspuer courageusement un processus électoral préfabriqué est un acte de bravoure historique de la part d’un acteur politique de référence », indique Simaro Ngongo, président de la CASE, qui considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale
La position hautement responsable du Président Martin Fayulu Madidi de s’abstenir de prendre part à la crucifixion de la démocratie à travers des élections préfabriquées est un acte héroïque de grande portée patriotique.
Il ne s’agit nullement de se soustraire du processus mais de se préserver des souillures nauséabondes d’un cycle électoral pris en otage à la manière d’une consécration coutumière d’un despote.
La CASE considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale sur le dévoiement du processus et le risque d’implosion du pays.
Tout le folklore électoral développé par les fanatiques du régime du Président Félix Tshisekedi à travers une Centrale électorale orientée vers le business, l’enrichissement illicite et les loisirs de colin mayard, ne sert qu’à distraire le peuple dans le but de lui voler ce qui lui reste de plus cher, à savoir : SA VOIX élective pour un VOTE UTILE et DÉCISIVE.
Il se trouve malheureusement que des réseaux des gangsters politiques déchaînés de la Majorité présidentielle ont été réduits en simples applaudisseurs du régime, même lorsque celui-ci se fait copieusement contester tant en interne que sur le plan international. L’Union Sacrée s’est érigée en un agglomérat de flatteurs professionnels qui proclament tout haut ce à quoi ils n’accordent aucune conviction. Leur union n’est fondée que sur le partage des fonds du trésor public et des postes de responsabilité, au mépris de la population. Dans un tel climat, les élections passent pour une simple formalité protocolaire de violation grossière de la Constitution et des lois de la République.
Il importe donc de tirer le rideau sur ce processus afin de balayer la cour électorale congolaise pour lui débarrasser de tous les excréments pondus sur son parcours et bâtir un environnement stabilisé en faveur d’un processus électoral crédibilisé.
C’est à ce titre que la CASE soutient pleinement la proposition numéro 7 de la déclaration du Président Martin Fayulu Madidi de ce lundi 19 juin 2023 sollicitant l’implication des Présidents des Etats membres de la SADC à savoir : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mozambique, le Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le Comores. Tout comme l’implication du Président Denis Sassou Ngueso de la République du Congo (Brazzaville), comme en 2016, de manière à “mettre toutes les parties prenantes congolaises ensembles afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral”.
Cette idée magnifiquement développée est la seule voie de sortie de crise et unique possibilité contextuelle d’endiguement du tripatouillage électoral en cours de mise en œuvre théâtrale en République Démocratique du Congo.
Tenter de progresser dans l’entêtement électoral serait politiquement criminel et immoral.
La CASE salue tout autant la constance du Front Commun pour le Congo (FCC) qui n’a pas changé d’avis vis-à-vis du processus électoral. Tout en respectant la décision de chaque plateforme politique, la CASE apprécierait que l’Opposition congolaise chemine ensemble dans la lutte contre toute sorte et toute forme de fraude électorale.