La CENI a enregistré 31 cas de décès liés directement et indirectement à la Révision du Fichier Electoral

Même si la CENI peut se frotter les mains pour les prouesses rencontrées jusque-là dans ces opérations de grande envergure, la CENI a connu quelques difficultés majeures suivantes : Au total, 31 cas de décès liés directement et indirectement à la Révision du Fichier Electoral. Ces cas ont concerné aussi bien le personnel opérationnel temporaire, les requérants que les policiers.

S’agissant des policiers, la CENI a enregistré 8 cas de décès des policiers commis à la sécurisation des Centres d’inscription, de matériels, du personnel et de requérants. En ce qui concerne les Membres des Centres d’inscription, 16 ont trouvé la mort en pleine opération.

Au sujet des requérants, 7 cas de décès ont été relevés dont 2 par balles tirées par des policiers. 3 requérants ont perdu la vie par noyade après qu’ils aient obtenu leurs cartes d’électeur et 2 par courtes maladies pendant qu’ils étaient dans la file d’attente.

D’autres difficultés et non les moindres sont celles liées au très mauvais état des voies de communication. Cette situation n’a pas permis à la CENI de déployer son personnel et le matériel dans le délai imparti à quelques endroits.

L’insécurité persistante dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Kwamouth et une partie de la Commune de Maluku. La CENI a rencontré quelques difficultés relatives à des pannes techniques des kits d’enrôlement. La lenteur de certains Opérateurs de saisie a été également épinglée.