La communauté internationale invitée à agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain menacé d’attaques terroristes (média)

L’Hebdomadaire malien Aujourd’hui-Mali a invité dans sa parution du vendredi dernier, la communauté internationale à agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain et d’appuyer la proposition marocaine d’une autonomie de ses régions du Sud menacées en même temps que le Sahel (Burkina, Mali et Niger) d’attaques terroristes.

Selon l’Hebdomadaire malien, un audio du discours de El Bachir Mustapha Sayed, membre du « secrétariat national du polisario » lors d’un rassemblement, le 28 avril 2024, dans les camps de Tindouf en Algérie, appelle à la violence contre le Maroc et les Etats du Sahel notamment le Burkina, le Mali et le Niger.

Le journal note que le discours des responsables du Polisario est extrêmement grave et condamnable par les hautes instances compétentes de la justice internationale et menace l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et du Sahel.

Ce discours, estime Aujourd’hui-Mali, vient encore une fois confirmer la nécessité urgente pour la communauté internationale à agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain et d’appuyer la proposition marocaine d’une autonomie de ses régions du Sud appuyé et soutenu par le conseil de sécurité de l’ONU, seul chargé de la question.

Le journal malien relève qu’en refusant d’accepter une évolution positive au sein des Nations unies qui règlera définitivement la question du Sahara marocain, les responsables du Polisario entretiennent artificiellement chez les populations des camps de Tindouf, une logique de guerre et de radicalisme, entraînant plusieurs de ses membres vers le grand banditisme et le terrorisme.

L’armée burkinabè a éliminé le 21 janvier 2024 dans la zone de Markoye, le numéro 2 au Burkina, du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Harouna Oulel alias Abdel-Malick alias Malick qui était proche du Polisario.

En effet, Harouna Oulel alias Abdel-Malick, natif du village de Boula, commune de Déou avait forgé ses armes auprès de Abdelhakim Al Sahraoui alias Bassambo (cadre sahraoui) affilié au Polisario et avait acquis très vite le statut de combattant aguerri et de meneur d’hommes.

Avec sa neutralisation, l’armée burkinabè a marqué un grand pas dans la restauration de l’intégrité territoriale, en particulier dans le Nord du pays.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata