La COP28 met en place un fonds pour les dommages climatiques afin de soutenir les pays vulnérables
La conférence de l’ONU sur le changement climatique a rendu opérationnel jeudi un fonds destiné à soutenir les pays particulièrement vulnérables dans leurs efforts pour faire face aux pertes et dommages causés par les changements climatiques.
Cette action décisive sur le Fonds pour les pertes et dommages marque une percée au premier jour de la 28e session de la Conférence des parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU).
Plusieurs pays, emmenés par les EAU, ont pris des engagements financiers à l’égard du fonds, les EAU contribuant à hauteur de 100 millions de dollars américains, l’Allemagne à hauteur de 100 millions de dollars, le Royaume-Uni à hauteur de 40 millions de livres (environ 50,6 millions de dollars) et 20 millions de livres pour d’autres arrangements, le Japon à hauteur de 10 millions de dollars, et les Etats-Unis à hauteur de 17,5 millions de dollars.
Dans un communiqué publié sur le site web de la COP28, le président de la COP28, Sultan Ahmed Al Jaber, a dit que le Fonds soutiendrait “des milliards de personnes, de vies et de moyens de subsistance particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques”.
Il a ajouté que les parties allaient maintenant se concentrer sur la réponse la plus forte possible au Bilan Mondial des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.
Créé lors de la COP27 en Egypte en 2022, le Fonds pour les pertes et dommages est une demande de longue date des pays en développement qui doivent faire face au coût des dévastations causées par des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, tels que les sécheresses, les inondations et l’élévation du niveau des mers.