La Cour constitutionnelle met en déroute les pronostics des “anti-élections”
Au cours d’une audience publique, la Cour constitutionnelle vient de débouter des candidats Président de la République opposés aux élections. Il s’agit de Martin Fayulu, Théodore Ngoy et Marie José Ifoku qui sont obligés de s’assumer. Soucieux de permettre à la CENI d’amener à bout le processus électoral, et garantir la périodicité électorale quinquennale, la Cour constitutionnelle sous l’impulsion de son Président Dieudonné Kamuleta a conclu, et cela avec effet utile, que les faits dénoncés n’étaient pas suffisants pour conclure à l’irrégularité du processus électoral.
Ce 14 décembre 2023, saisie par quelques candidats Président de la République pour faire constater l’irrégularité du processus électoral pour les élections du 20 décembre 2023, la Cour a rendu son arrêt lors d’une audience publique.
C’est depuis quelques jours qu’un certain nombre des médias et politiciens pronostiquaient le report des élections du 20 décembre 2023, en prêtant des intentions malveillantes à la Cour constitutionnelle.
En effet, pour une certaine presse et une catégorie des chroniqueurs mercenaires qui ne sont que sur Youtube et qui prétendent avoir des caméras de hautes performances, la Cour constitutionnelle est instrumentalisée par le pouvoir en place et avec la complicité de la CENI afin d’obtenir le report des élections.
Il est étonnant que les politiciens puissent manipuler l’opinion à ce point jusqu’à mettre à contribution la presse qui est censée véhiculer la bonne information et non les spéculations.
Voilà qu’aujourd’hui cette mauvaise presse vient d’être confondue. En effet, dans son arrêt sous R.Const. 2120, la Cour constitutionnelle vient de déclarer la requête des candidats Président de la République recevable, mais non fondée.
Il sied de rappeler que ces candidats Président de la République dont Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Marie José Ifoku voulaient conduire la Cour à constater ce qui suit : la non-publication et le non-affichage des listes électorales, l’effacement des cartes d’électeurs, le monnayage par les agents de la CENI de la délivrance de duplicatas, la délivrance des duplicatas aux Numéros différents des cartes d’électeurs originales, à quelques électeurs, la non-délivrance des duplicatas à un grand nombre d’électeurs, la non-publication de la cartographie des bureaux de vote, la non-publication au journal officiel de la liste définitive des candidats Président de la République, la non notification de celle-ci à chaque candidat Président de la République et la non-notification au Gouvernement pour les missions diplomatiques et consulaires congolaises à l’étranger et pour la protection égale de tous les Candidats Président de la République, dès cette publication et pendant la campagne électorale, et la mise à I ’écart des électeurs vivant dans les parties occupées du pays, en violation délibérée de la Constitution et de la loi.
Pour ces candidats, les éléments dénoncés rendaient le processus électoral irrégulier, et la Cour se devrait de le constater.
Soucieux cependant de permettre à la CENI d’amener à bout le processus électoral, et garantir la périodicité électorale quinquennale, la Cour constitutionnelle sous l’impulsion de son Président Dieudonné Kamuleta a conclu, et cela avec effet utile, que les faits dénoncés n’étaient pas suffisants pour conclure à l’irrégularité du processus électoral.
Une fois de plus la Cour constitutionnelle vient de démontrer sa neutralité dans la réalisation de sa mission constitutionnelle de garant de la régularité dudit processus.
Il est donc manifeste aujourd’hui que Dieudonné Kamuleta conduit de main de mettre cette haute juridiction du pays, sans céder à la manipulation de l’opinion et aux intentions malveillantes contre la démocratie et la justice congolaises.
L’Avenir