La Garde civile espagnole annonce le démantèlement d’une cellule terroriste en collaboration avec la DGST

La Garde civile espagnole a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste et l’arrestation de neuf individus dans plusieurs villes du pays pour leur implication présumée dans des délits d’endoctrinement, de diffusion de propagande terroriste et d’incitation à commettre des actes violents.

“Cette opération, menée conjointement par le Service d’information de la Garde Civile et la Direction générale de la surveillance du territoire marocain (DGST), a permis d’identifier et de mettre hors d’état de nuire un groupe de jeunes ayant suivi un processus de radicalisation dans les postulats les plus violents de l’organisation terroriste Daesh”, indique vendredi la Garde civile dans un communiqué.

Le communiqué précise que huit personnes ont été arrêtées mardi lors de perquisitions au préside de Melilia, à Madrid et à Malaga, alors qu’une autre opération menée lundi à Cornellá (Barcelone) a permis l’arrestation d’un autre terroriste présumé spécialisé dans la création et la diffusion de contenus terroristes.

“Il faut souligner la coopération de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) du Royaume du Maroc, dont l’appui constant et qualifié a permis de faire progresser les enquêtes. Cela souligne l’importance de la coopération internationale entre les services de lutte contre le terrorisme pour faire face à cette menace et au grand défi que représente l’anticipation des actions des terroristes”, insiste la Garde civile espagnole.

“Tout au long de l’enquête, des preuves ont été obtenues sur l’organisation et la constitution d’un groupe qui s’est développé au fil du temps, à la fois en ligne et hors ligne, et dont les membres se sont imprégnés des postulats les plus extrêmes et les plus violents des organisations terroristes djihadistes, relève la même source, notant qu’une grande partie du matériel de propagande détecté appartient à des organisations terroristes telle que Daesh.

Les détenus ont été présentés aux tribunaux le jeudi 4 juillet, et cinq d’entre eux ont été placés en détention provisoire.

MAP