La loi portant institution de la Réserve Armée de la Défense en Rdc adoptée au Sénat

Le Sénat a, au cours de la plénière tenue ce jeudi 4 Avril sous la présidence du Speaker Modeste Bahati Lukwebo, adopté en seconde lecture le projet de loi portant institution de la Réserve armée de la Défense en République Démocratique du Congo.

Ce projet de loi examiné en première lecture par l’Assemblée nationale a été présenté à la plénière de la Chambre haute du Parlement par le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda désigné par le Gouvernement.
Gilbert Kabanda qu’accompagnaient la ministre en charge des Relations avec le Parlement, Anne Marie Karume, et le vice-ministre à la Défense Samy Adubangu a, dans son exposé, relevé l’importance cette loi qui arrive à point nommé, en cette période où la RDC fait face à l’agression rwandaise sous couvert du M23.
Selon le ministre Kabanda, la création de ce service dénommé Réserve armée de la Défense permettra au pays de mieux renforcer la protection de sa souveraineté et de son intégrité territoriale par la participation de tout Congolais à cette noble mission conformément à la Constitution.
Face aux agressions récurrentes que le pays connaît et qui ont amené le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à proclamer l’état de siège sur une partie du territoire national, la mise en place du service dénommé Réserve armée de la Défense donne l’occasion à cette structure de venir en appui aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dont la mission principale est la défense de la patrie.
Sur 109 sénateurs que compte la Chambre haute du Parlement, 82 ont pris part au vote, 81 ont voté pour cette loi, aucun n’a voté contre, et 1 un seul a voté abstention.
Au cours de la même plénière, les sénateurs ont voté à l’unanimité le rapport de la commission PAJ de cette Chambre relatif à l’examen de la procédure à suivre à l’occasion d’une question orale.
La commission a conclu qu’il est de bonne aloi que le Sénat applique strictement son règlement intérieur en soumettant l’examen de la recevabilité d’une question orale à l’Assemblée plénière, avant de d’inviter le membre du Gouvernement concerné ou tout autre gestionnaire de l’Etat à la plénière pour s’expliquer devant les élus des élus conformément aux dispositions de l’article 161 dudit règlement.