La Mairie de Bukavu publie une nouvelle tarification du transport en commun

Depuis plusieurs jours, une véritable cacophonie règne dans le secteur du transport en commun à Bukavu. Les conducteurs et les passagers se sont retrouvés dans une impasse, chacun tentant de tirer profit de la situation au détriment de l’autre.

Face à ce climat délétère, le maire de la ville a décidé d’intervenir et de fixer de nouveaux tarifs en fonction des trajets à parcourir.

Dans un arrêté rendu public le vendredi 13 septembre, l’autorité urbaine, Karumba Chikuta Zénon, a dévoilé les nouveaux tarifs qui entreront en vigueur dans le secteur du transport en commun.

Cette décision fait suite à une négligence de certains chauffeurs qui refusaient de se conformer à l’arrêté initial datant du 01 juin 2024.

Des Tarifs Fixés par Trajet

Désormais, les prix seront fixés en fonction des trajets à accomplir. Par exemple, le trajet allant de la place de l’indépendance à Nguba en taxi coûtera 1000fc. De même, le trajet de la place de l’indépendance au carrefour, Major Vangu, quartier latin sera également fixé à 1000fc, tandis que celui allant de la place à Bagira coûtera 1200fc.

Pour veiller à l’application de ces nouveaux tarifs, le maire promet de mettre en place une commission chargée de surveiller le respect de l’arrêté. Tout conducteur en infraction se verra infliger une amende de 100 dollars et une suspension de sept jours de sa licence de conduite.

Sensibilisation des Membres de l’ACCO

Il est primordial que l’Association des Chauffeurs de la Commune (ACCO) sensibilise ses membres afin d’éviter tout dérapage face à cette mesure. Les séances de sensibilisation devront être renforcées pour garantir une meilleure compréhension et une application adéquate des nouveaux tarifs.

 

En définitive, la fixation des prix du transport en commun à Bukavu est une mesure nécessaire pour rétablir l’ordre et garantir des conditions de déplacements plus justes pour les habitants de la ville. Espérons que cette décision contribuera à apaiser les tensions et à instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs du secteur du transport en commun.

Eugide Abalawi