La Rdc va expérimenter le vaccin contre le paludisme cette année
La République démocratique du Congo va expérimenter le vaccin R21/Matrix-M, contre le paludisme au cours du 4ème trimestre de cette année. C’est ce qu’a indiqué le Conseiller en charge de la vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau région du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).
Intervenant lors du dernier webinaire organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), dont le thème était : « 50 ans du Pev, Succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants en Afrique de l’ouest et du centre », le Docteur Célestin Traoré a fait savoir que le vaccin contre le paludisme est actuellement en train d’être expérimenté en Afrique de l’Ouest et du Centre.
En effet, il y a de cela cinq ans que ce vaccin a été testé, et ce n’est que l’année dernière qu’il a été mis à l’échelle.
« Les deux pays qui ont commencé à introduire ce vaccin dans la région c’est le Cameroun au mois de décembre, et le Burkina Faso au mois de février de cette année. Mais nous avons dix autres pays qui vont introduire ce vaccin cette année dans notre région. C’est la région qui a le plus grand nombre de pays qui va introduire ce vaccin et la République démocratique du Congo fait partir de ces pays. La Rdc doit recevoir ce vaccin, et selon son plan c’est au cours du 4è trimestre de cette année que le pays va introduire ce vaccin contre le paludisme », a indiqué le Conseiller en charge de la vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau région de l’UNICEF, le Dr. Célestin Traoré.
Par ailleurs, cet expert en vaccination au bureau région de l’UNICEF a avoué que la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est confrontée à des défis majeurs concernant la vaccination. C’est celui d’abord, d’augmenter la couverture vaccinale. Ensuite, des sérieux problèmes logistiques. Et pour relever ces défis, le Dr. Célestin Traoré a préconisé plus d’engagements des autorités politiques dans tous les pays, des leaders et de la communauté elle-même.
« Nous avons des problèmes logistiques aussi notamment liés à l’offre de la vaccination pour les populations qui sont d’accès difficiles ou vivant dans des situations de crise que nous avons la peine à toucher. Nous avons toute la question liée à la disponibilité de vaccin et à leur financement et tout ce qui concerne la demande pour les services de vaccination », a-t-il souligné.
Le rôle des communautés lors des campagnes de vaccination
Selon le Conseiller en charge de la vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau région de l’UNICEF, beaucoup p d’innovations ont été apportées afin d’amener le vaccin partout. Et donc, en termes d’accessibilité, son agence et la Communauté globale recommandent que le travail soit fait avec l’apport et l’implication des communautés.
« On n’a pas besoin que les services de vaccination viennent d’ailleurs. En donnant donnant les capacités à la communauté elle-même peut assurer la gestion des vaccins. Elle peut administrer les vaccins pour réduire les questions de distance de transport. Mais il y a des méthodes alternatives qui ont été développées aussi. On a développé des produits de vaccination qui ne nécessitent pas des chaines de froid qui peuvent être manipulées par des personnes qui ont une qualification qui n’est pas celle d’un agent de santé. Mais il y a des méthodes alternatives que d’autres pays ont développées pour le transport des vaccins en utilisant des nouvelles technologies (…) Nous faisons des propositions au pays selon le plan et la capacité », a-t-il
Par ailleurs, rappelons que le monde entier a célébré le 25 avril, la journée internationale de lutte contre le paludisme, sous le thème : « Le genre, l’équité en santé et les droits humains » et sous le slogan : « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».
Prince Yassa