La Rumba congolaise a deux ans sur la liste du patrimoine immatériel universel
C’est le souvenir d’un effort scientifique couronné par une reconnaissance mondiale. La Rumba Congolaise devenue Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco a une longue histoire disputée entre plusieurs écoles culturelles.
Pour les uns la Rumba Congolaise est singulière à côté de la musique congolaise générale.
Pour les autres, la Rumba congolaise est une histoire culturelle qui part de l’identité du peuple étant vécu dans le royaume Kongo. Depuis plus de six siècles, cette musique noire a connu des mutations et multiples ramifications.
Pour le ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, la Ministre Kathungu Furaha Catherine est restée dans la logique imprimée par le Chef de l’Etat en disant à l’Union Afrique que nous devons construire, par la Culture, une Afrique que nous voulons meilleure.
Dans la feuille de route du gouvernement, le Premier Ministre, quant à lui, invite la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de veiller à la protection et la promotion culturelle.
Voilà pourquoi depuis le 14 Décembre 2021 un programme précis a été tracé et des actions suivies pour pérenniser la gloire de la Rumba congolaise au firmament de son Histoire.
La ministre Kathungu Furaha a créé le calendrier de la Rumba avec onze mois de chaque année aux dates fixées pour fêter une importante marque de la Rumba.
La ministre a créé le Concept de L’INTEMPORALITE pour que chaque 30 mars soient placés au calendrier culturel congolais les œuvres et biens culturels indélébiles.
Il y a aussi un regard particulier sur les paroliers de la Rumba.
Dernièrement, la Rumba a vécu son moment particulière avec les 50 Nuances. C’est la Rumba Instrumentale qui donne la valeur aux défenseurs et héros dans l’ombre restant derrière les grands et célèbres chanteurs.
La ministre Kathungu Furaha Catherine plaide aussi pour l’écriture sur portée musicale des chansons de la Rumba et la création d’un conservatoire approprié.
Dans le secteur de l’Ethique Nationale, exigée par le Premier Ministre dans son programme du gouvernement, il est appelé à rendre potable les textes de la Rumba. Ainsi de Janvier à Décembre, chaque année la Rumba est célébrée dans les Onze Arts.
La Rumba dans la mode, la Rumba dans l’architecture, la Rumba dans la sculpture, la Rumba dans la littérature, la Rumba dans la poésie, la Rumba au cinéma, la Rumba dans les médias, les médias qui sont dans les 8emes Arts… sont d’une utilité pour pérenniser les activités mensuelles sur notre identité commune.
Avec l’achat de la villa de Papa Wemba et la maison des afro-descendants, nous avons des lieux des souvenirs à partager car la Rumba est devenue une SCIENCE et un outil pédagogique.
La ministre Kathungu Furaha Catherine ne jure que sur la vie sociale des artistes qui font la Rumba. Les droits d’auteurs doivent être répertoriés avec minutie et distribués avec équité.
Rumba un jour, Rumba toujours. C’est le leitmotiv pour toute action culturelle sur cette question.
Magloire Paluku