La tache noire de la demi-finale : Lamine Ndiaye, “l’arbitrage a été décisif”

Lamine Ndiaye n’a pas réussi à se remettre du triste sort de son équipe au coup de sifflet final de la demi-finale retour de la Ligue des Champions face à Al Ahly. Le TPM a chaviré (0-3) au Stade International du Caire, pas par manque de caractère mais du fait d’un arbitrage déterminant.

À la 58ème minute, après avoir réussi à résister aux Egyptiens, les Corbeaux refroidissent le Caire avec un but de la tête de Joël Beya. Malheureusement l’arbitre kényan Peter Wavenu se donne en spectacle pour annuler le but après consultation de la VAR, laquelle ne propose que des angles imparfaits. Une faute inexistante de la main est sifflée à l’origine de l’action. Ce fait de jeu majeur va plomber la concentration du TPM qui va complètement perdre pied.

En conférence de presse, Lamine Ndiaye a enlevé ses gants pour pester contre les attitudes globales des arbitres qui ont officié lors des matchs à élimination directe du TPM.

Les arbitres doivent être sérieux

« Nous sommes forcément déçus par le score, parce que ce match ne peut pas finir à 3-0. Vous savez, en Afrique, je pense que si nous voulons avancer, il faut que les arbitres soient sérieux. Dès le début du match, il arbitrait dans un seul sens. Nous sommes des êtres humains, alors ça décourage, ça déconcentre. Il a joué un mauvais rôle dans ce match et Al Ahly n’a pas besoin de ça.

Voilà 20 ans que je suis dans le football d’élite africain et les arbitres sont souvent décisifs. Il faudrait que ça s’arrête. C’est le combat qu’on doit mener pour progresser. Nous devons prendre des professionnels et non laisser faire un arbitrage à domicile. Au début du match, toutes les fautes étaient sifflées contre nous et il laissait jouer quand une faute était à notre avantage. Il était là pour être neutre et arbitrer correctement. Ce n’a pas été le cas.

Une VAR partiale ?

Sincèrement, il a été décisif parce qu’après le but, il dit qu’il y a main. La VAR n’a jamais marché chez nous. Nous avons eu un penalty qu’on n’a pas sifflé…

Nous étions venus pour jouer. Pour cela, il y a une équipe et un arbitre qui n’a cessé de siffler dans un seul sens. Cela handicape l’adversaire. Le but refusé a été le tournant du match, car 0-1 et 0-0, c’est différent.

Jusque-là, je n’ai pas encore revu l’action pour dire si c’est une bonne ou mauvaise décision mais je constate que la VAR existe depuis les quarts de finale. Sur les trois matchs que nous avons joués, la VAR n’était jamais intervenue et nous savions qu’elle allait intervenir…

Sur les choix des arbitres, il reste beaucoup d’efforts à fournir si nous voulons vraiment progresser en Afrique. »