L’Afrique : Le développement compromis
La ruée des Africains au Forum Chine-Afrique désole. La Chine qui a refusé les aides occidentales en pleine crise alimentaire est aujourd’hui, après 60 ans, le pays le plus développé et qui étonne le monde. Au lieu de suivre le procédé qui a permis le développement de la Chine, les dirigeants africains se ruent derrière l’argent et les aides que leur propose la Chine ou l’Occident.
Quand on parle du miracle asiatique, dont les pays du sud de l’Asie, on se rend compte que ces pays n’ont pas bénéficié des aides et appuis de la Banque mondiale, du FMI ou de toutes autres organisations internationales. Mais ils ont travaillé dur, ils ont eu de dirigeants visionnaires, de politiciens épris du sens de civisme, du patriotisme et de sens élevé d’intégrité. Dans tous ces pays, leurs premiers ennemis sont les occidentaux. Leur développement est consécutif à la conscience populaire et à la volonté imprimée.
Plus récemment, l’Afrique a perdu un leader à cause de sa volonté de dédouaner son continent du diktat occidental. Mouammar El Kadhafi. Avant sa mort, il n’y avait pas de Djihads, le pays vivaient de ses recettes pétrolières, les étudiants allaient au cours en voitures et manquaient même de parking pour garer leurs voitures. Ces avantages ont été perdus par la folie de la recherche de droit de l’homme ou de liberté. Cette liberté miroitée par l’opposition s’est transformée en drame social et il n’y a plus de paix en Libye. L’Afrique ne va pas se développer si elle ne relit pas l’histoire des pays développés, le chemin qu’ils ont pris, les sacrifices consentis et les qualités de personnes qui ont guidé ce bon résultat. C’est ce que l’on voit commencer aux pays comme Burkina Faso, Mali et le NIGER. Une prise de conscience défiée et combattue pour l’occident. L’Afrique, comme dans les années 60, a toujours de fils traîtres. Ceux qui sont prêts à prendre la manne occidentale et compromettre son développement. Ceux qui sont prêts à se battre pour leur positionnement et sacrifier le continent !
Les sages africains disaient apprends-moi à pêcher mais ne me donne pas le pain chaque jour ! Ces sages Africains sont- ils morts avec leur sagesse pour nous donner une classe de politiciens assoiffés et prédatrices ?
Un professeur enseignait dans une salle de classe que le Congo est riche. Mais une élève lui rétorque que c’est un mensonge. Il amène l’enfant devant le préfet pour insulte à endroit de son maître enseignant. Nos enfants peuvent vraiment dire que le Congo est riche avec toutes ces misères que l’on voit chaque jour ?
Les étrangers s’enrichissent paisiblement, les salaires sont toujours gros pour les dirigeants et maigres pour les salariés. Ceux qui chantent et dansent se retrouvent plus tard dans la rue comme dans la fable de la Fontaine de la cigale et la fourmi. Après avoir chanté et dansé pour eux, ce sont leurs enfants et amis qui règnent.
Si la Chine avait cette mentalité, elle ne serait pas où elle est. L’Afrique doit changer de paradigme. Elle doit repenser ses voies et se demander si le développement vaut plus que les richesses individuelles et les querelles de démocratie ? Oui, cela est important et urgent. La démocratie est un vain mot qui a détruit tout le sens patriotique et de l’amour de la patrie aux citoyens. Il est à observer que les familles de papas dictateurs n’ont pas donné des enfants homosexuels et dépravés. Mais celles de papas démocrates ont donné des enfants genres qui ne savent même plus s’ils sont de quel sexe !
Et pour bien faire les choses, ces Occidentaux ont amenés de termes forts du genre opposition. Cela veut dire celui qui refuse tout même ce qui est bon. Ils ne peuvent pas s’entendre. S’il faut paraphraser le Président Mobutu, en Afrique, il n’y a pas la case du Chef dans un coin et de l’opposant dans l’autre. La sagesse africaine devait servir à nos politiciens où la solidarité africaine primait sur l’individualisme et l’égoïsme de l’occident. L’Afrique doit revenir à ses origines si elle veut se développer.
A bon entendeur salut !