Lancement de la campagne « Révolution Républicaine » pour le développement du Sud-Kivu

Une délégation du Bloc Uni pour le Développement du Congo a tenu une série de plaidoyers à Kinshasa pour le développement de la province du Sud-Kivu.

Au cours de leur mission à Kinshasa, la délégation du BUDC a rencontré plusieurs autorités du pays afin de discuter des enjeux de développement de la province du Sud-Kivu. Parmi les interlocuteurs figuraient également des notables ressortissants de la région.

Après leur retour à Bukavu, la délégation a annoncé officiellement le lancement de la campagne de la Révolution Républicaine pour le développement du Sud-Kivu.

Cette initiative vise à mobiliser la population et les acteurs politiques en faveur d’un renouveau politique dans la région.

Focus sur la situation actuelle

Les membres du BUDC ont souligné les défis auxquels est confrontée la province du Sud-Kivu, en particulier la présence de groupes armés dans plusieurs territoires. Ils ont salué les efforts du programme P-DDRCS pour ramener la paix dans la région, tout en plaidant pour une expansion de ses activités à l’ensemble des territoires concernés.

Un autre point important abordé par la délégation du BUDC est la question de l’exploitation minière dans la région. Ils ont mis en lumière le nombre limité de coopératives minières qui respectent les obligations fiscales, mettant en évidence un potentiel inexploité de ressources financières pour le développement local.

Appel à la transparence

En conclusion de leur intervention, les membres du BUDC ont appelé à davantage de transparence dans la gestion des revenus de l’exploitation minière au Sud-Kivu. Ils ont souligné l’importance de garantir une redistribution équitable des bénéfices miniers pour soutenir des projets de développement locaux.

La conférence de presse du BUDC à l’hôtel Touriste a marqué le début d’une nouvelle ère de mobilisation citoyenne pour le développement du Sud-Kivu, mettant en avant la nécessité d’une gouvernance plus responsable et transparente pour l’avenir de la région.

Eugide Abalawi