L’Asbl « AVES » sensibilise les marchandes à la lutte contre la drépanocytose
La représentante de l’Asbl « Un avenir, un espoir » (AVES) a sensibilisé plusieurs femmes, venus de tous les coins de la commune de Ngaliema mais aussi de Kintambo et les environs sur la lutte contre la drépanocytose, une des maladies les plus meurtrière dans le monde.
Elle était pleine comme un œuf, l’église « La Vase d’honneur », située sur l’avenue Route de Matadi à Binza Ozone, qui avait servi de cadre à cette grande activité d’adhésion de près 70 femmes, toutes avec une activité en mains, à la noble cause de cette Asbl, qui intervient dans le domaine de la santé et économique.
S’exprimant à cet effet, sa représentante Mme Jenny Kilele Kabongo, a fait savoir qu’il était important d’expliquer à l’assistance ce qu’est AVES, ses objectifs…Avant de solliciter leur adhésion.
« Nous venons d’entamer la première étape, qui était celle de l’adhésion des membres. Et donc, il était important de parler avec elles, leur présenter les objectifs, les attentes et les missions de notre Asbl, qui a deux volets d’interventions, à savoir : la santé et l’économie. Concernant la santé, nous sommes précisément dans la lutte contre la drépanocytose. Et donc, il était question de conscientiser les mamans sur cette maladie, qui tue énormément des gens à cause de l’ignorance. Etant le socle de la société, il était nécessaire que les mamans aient l’information, de savoir comment se prévenir afin qu’à leur tour, elles puissent apporter l’information dans leur famille, à leur fille et garçon, ainsi qu’en parler à leur proches », a fait savoir la représentante de l’Asbl « AVES ».
Sur le terrain, AVES n’a qu’une seule arme, la sensibilisation afin de prévenir les risques liés à cette maladie. Casser l’ignorance auprès surtout des jeunes, filles comme garçons, et passer l’examen d’électrophorèse, c’est le seul moyen pour prévenir la drépanocytose, qui tue près de 60 millions de personnes à travers le monde.
« Elle n’est pas assez vulgarisée, les gens ne connaissent pas l’impact de cette maladie qui déstabilise les foyers et familles. Elle fait dépenser beaucoup d’argent au couple. Et donc, c’est pour cette raison que nous avons voulu vraiment insister sur ça afin de réduire tant soit peu le taux de mortalité. Nous le faisons par la sensibilisation afin de prévenir cette maladie par le dépistage», a-t-elle ajouté.
Abordant le deuxième volet de « AVES », sa représentante a fait savoir que l’Asbl soutient et accompagne les femmes entrepreneurs en vue d’élargir leurs marchés, d’accroitre leurs chiffres d’affaire par des formations et l’octroi de micro-finance.
« Nous avons remarqué que la plupart des femmes sont dans l’informel et évoluent avec des maigres revenus. Et donc, nous avons examiné ce point afin de voir comment les aider relativement à nos objectifs pour accroitre leurs chiffres d’affaire. Parce qu’une femme formée, outillée deviendra compétente et autonome », a-t-elle déclaré Mme Jenny Kilele, visiblement très satisfaite de cette belle moisson réalisée.
Les sentiments étaient réellement partagés entre l’organisation et l’assistance, qui a trouvé en cette matinée une belle opportunité pour voir ses capacités être renforcées en adhérant à l’AVES, mais aussi avoir l’information sur la drépanocytose. C’est ce qu’a dit Madame Hemeraude Nsungu, en ces termes : « Je suis très contente de cette initiative et souhaite vraiment que notre Asbl aille de l’avant avec Dieu mais aussi avec un peu de courage et l’amour entre nous, parce que nous avons été longtemps dans l’ignorance sur le choix de partenaire sans tenir compte de l’examen d’électrophorèse, alors que c’est très important pour nous éviter des drépanocytaires dans les familles. Par rapport à mon activité, j’ai besoin de soutien aussi», vendeuse de braises et de pains.
Après cette première étape, l’Asbl prévoit une série de formations prévues pour le mois de novembre.
Prince Yassa