L’Association des anciens étudiants congolais en Chine célèbre le nouvel an chinois à Kinshasa

En marge de la célébration de la fête du dragon, l’Association des anciens étudiants congolais en Chine a organisé à Kinshasa, à l’hôtel Béatrice, une journée d’échange des vœux, ce samedi 10 février 2024. Organisé sous le thème : “ La Chine l’a fait, le Congo peut le faire aussi”, ce colloque a connu la présence remarquable de plusieurs personnalités du pays, à l’instar de la directrice de cabinet adjointe du Chef de l’Etat, la professeure Nicole Bwatshia. Cette rencontre s’est voulue un cadre d’échange des valeurs scientifiques et culturelles et une occasion de présenter les avantages qu’offre la coopération sino-congolaise.

Dans son mot de circonstance, le président du comité exécutif de l’AAECC, Me Blaise Ibula, a d’entrée de jeu loué la coopération bilatérale entre la République chinoise et la République démocratique du Congo, dont les fruits ne sont plus à démontrer.

S’inspirant de la riche histoire de la Chine qui, comme c’est le cas actuellement en RDC, a connu des épreuves politiques, environnementales, sécuritaires, sociales et économiques qu’elle a fini par surmonter, le président de l’AAECC n’a pas caché son vœu de voir un jour la Rdc, son pays, emboîter le pas de la Chine, pour ainsi se débarrasser, elle aussi, de ses carcans qui les maintiennent à terre.

« C’est pour moi une grande joie au nom de l’Association des anciens étudiants en Chine, de vous souhaiter la bienvenue, et vous  remercie d’être venu prendre part à cette cérémonie d’échange des vœux de notre Association pour l’année nouvelle 2024, qui coïncide avec le nouvel an chinois ce même 10 février 2024, l’année du dragon. Ainsi je dis bonne année à nous tous », dit-il.

Voilà presque 50 ans, que la Chine fait don de bourses d’études dans les domaines les plus variés, aux étudiants congolais fruits de la merveilleuse opération entre la République populaire de Chine, et notre pays la Rdc. En effet, c’est dans les années 70, que tous les étudiants ont commencé à bénéficier des bourses chinoises, et jusqu’à nos jours, ils continuent à en bénéficier.

Les premiers étudiants congolais sont arrivés en Chine en 1973, puis une autre poursuivi en 1974, 76, 77, jusqu’à aujourd’hui. La bonne nouvelle est pour nous d’avoir dans la salle, quelques-uns dont le docteur Bertin Tumba. C’est ainsi que l’Association des anciens étudiants de la Chine remercie le gouvernement de la République démocratique du Congo, et de la République populaire de Chine, pour cette idée majestueuse de nous permettre de  pêcher des connaissances à l’extérieur au lieu de nous limiter à nos environnements», a indiqué le président de l’AAECC.

Au regard de ce que la Chine en tant pays ami ne cesse de prouver vis-à-vis de ses partenaires d’Afrique et particulièrement la République démocratique du Congo, Me Blaise Ibula a, au nom de toute l’Association, encouragé le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à regarder davantage du côté de la Chine car, a-t-il dit, “le bon chat est celui qui peut attraper la souris”.

Fort de l’expérience et étant témoins vivants des exploits et du miracle chinois, les anciens étudiants congolais en Chine estiment que le pays de Mao peut être une  bonne référence pour la République démocratique du Congo. « Nous sommes les témoins vivants et nous connaissons le secret du miracle chinois. Nous sommes témoins et experts de la Chine, capables de contribuer substantiellement à la transformation de notre pays, forts de notre expérience avec la Chine », a-t-il rassuré.

Trois mots clés à la base du succès de la Chine

À son tour, le directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État, Mme Nicole Bwatshia, est revenue sur les précieux conseils donnés par le président chinois à Félix Tshisekedi lors de son passage en Chine, sur le secret de la prospérité de la Chine et qui, selon elle, devrait être le credo de tout congolais qui veut voir le développement de la Rdc. Il s’agit de la culture du sens du travail, la culture du sens de la discipline et, enfin, la culture du sens du respect des biens  communs.  « Ces trois mots-là font que le pays évolue, prospère et avance», a laissé entendre Mme le DIRCABA, qui a confirmé que ces trois mots-là font que le pays évolue, prospère et avance.

À elle d’ajouter : « si le dragon Occidentale crache du feu, que le feu là se transforme pour qu’il puisse réchauffer ce qui existe entre le Congo et la chine. Que ce dragon que nous célébrons aujourd’hui en termes d’années puisse être ce dragon qui nous apporte la paix dont on a vraiment besoin, puisque vous savez que nous sommes en difficultés à l’Est… Si la Chine l’a  fait, le Congo peut le faire», a-t-elle déclaré.

Elle a, ensuite, demandé à l’Association de poursuivre avec cette initiative chaque année afin que les congolais s’informent des avantages des relations entre les deux pays.

Bien avant, c’était l’intervention de M. Wang Hailong, le chargé d’Affaires ai de l’ambassadeur de la Chine, qui a salué l’initiative de l’AAECC, tout en rassurant son rôle de trait d’union entre le gouvernement congolais, la Chine et l’Association des anciens étudiants congolais en Chine.

Il a profité de l’occasion pour présenter les avancées significatives de la coopération sino-congolaise qui, aujourd’hui, devient l’une des coopérations les plus considérées et solides.

Au terme de l’activité, les anciens étudiants congolais en Chine présents à la soirée ont, tour à tour, livré les témoignages de leur expérience grâce à leur passage en Chine. De cette expérience, ils disent être prêts à travailler pour le développement de leur pays.

Hugo Matadi